RĂ©aliserun plan de maison gratuit. Logiciel pour maison. Plan 3d gratuit facile en ligne. Logiciel conception maison 3d. Logiciel pour faire plan maison. Logiciel d amĂ©nagement Expositions Neuf expositions au cƓur de l’évĂ©nement, pensĂ©es autour du lien entre terre et villes, ont rythmĂ© la Bap! 2022. Parmi les sujets dĂ©couverts un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus rĂ©silients. Exposition ÉlĂ©ment terre » Une comprĂ©hension nouvelle, sensible, des sols que nous façonnons et qui façonnent nos vies, nos villes, nos paysages. L’exposition ÉlĂ©ment terre » prĂ©sentait une maquette vivante et grand format de la rĂ©gion Île-de-France, fabriquĂ©e en terres franciliennes. À sa surface, poussaient des algues, des mousses et des lichens figurant nos forĂȘts, jardins et zones urbanisĂ©es. Une longue coupe gĂ©ologique du bassin parisien dĂ©voilait ce qui se passe sous nos pieds, accompagnĂ©e d’une carte expĂ©rimentale et dĂ©tonante rĂ©alisĂ©e par la SociĂ©tĂ© d’objets cartographiques. L’exposition donnait Ă  voir des Ă©chelles inusitĂ©es et des ressources invisibilisĂ©es sous des formats spectaculaires et poĂ©tiques, sensibles et scientifiques. Exposition portĂ©e par L’Institut Paris Region Nous avons grandement besoin d’opĂ©rations de re-sensibilisation, de rĂ©-imagination, de repeuplement de l’imagination », Ă©crit la philosophe Isabelle Stengers dans l’ouvrage Un sol commun, paru en 2019. L’exposition ÉlĂ©ment terre » entend rĂ©pondre Ă  cet appel. Elle rĂ©vĂ©lera les liens qui unissent le socle gĂ©ographique francilien, l’usage des sols et l’utilisation des terres pour mieux comprendre comment nous nous ancrons sur ce territoire. Les matĂ©riaux gĂ©ologiques ont modelĂ© les vallĂ©es et les paysages oĂč les implantations humaines se sont dĂ©ployĂ©es. Les qualitĂ©s des sols ont permis le dĂ©veloppement de certaines cultures, forĂȘts, architectures vernaculaires
 Ce socle constitue notre assise au quotidien. Mieux le comprendre permettra de mieux l’habiter et vivre avec lui. CĂ©cile Diguet Directrice du dĂ©partement Urbanisme, AmĂ©nagement et Territoires de l’Institut Paris Region, commissaire de l’exposition Exposition Visible, invisible » L’invention de nouveaux terroirs par une approche matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique des milieux. Face Ă  l’urgence Ă©cologique, de nouvelles approches de l’architecture sont en train d’émerger, considĂ©rant plus que jamais les ressources physiques comme point de dĂ©part de la conception spatiale. La biennale a proposĂ© un espace de dĂ©couvertes, d’échanges et de partage autour des mĂ©canismes de transformation du terroir, des matiĂšres et des Ă©nergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bĂątir. DĂ©ployĂ©e Ă  travers l’école d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Ecurie, l’exposition se structurait en trois temps une monumenta » des ressources matĂ©rielles et Ă©nergĂ©tiques constituant le terroir de ces inventions pierre, terre, bois, eau, soleil, vent
 ; un tĂ©moignage des pratiques ambitieuses Ă  l’Ɠuvre en Île-de-France et ailleurs ; une plateforme de partage et d’expĂ©rimentations pour poursuivre ensemble ces recherches. Exposition portĂ©e par l’Ecole nationale supĂ©rieure d’Architecture de Versailles La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham dĂ©finit l’architecture comme une stratĂ©gie double liĂ©e Ă  un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui arriverait au soir dans un campement bien approvisionnĂ© en bois ». Pour satisfaire Ă  sa condition homĂ©otherme face Ă  la nuit, le potentiel de ce bois peut ĂȘtre exploitĂ© selon deux mĂ©thodes construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution Ă©nergĂ©tique. Un demi-siĂšcle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, nous vous proposons d’explorer cette redĂ©couverte de la rationalitĂ© matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique par les architectes pour inventer les formes adaptĂ©es de nos lieux de vie. A votre tour aussi de contribuer Ă  l’invention des esthĂ©tiques visible et invisible des nouveaux terroirs, riches et conscients de leurs ressources et de leurs milieux. Guillaume Ramillien Architecte, commissaire de l’exposition Nicolas Dorval-Bory Architecte, commissaire de l’exposition Exposition La PrĂ©sĂ©ance du vivant » Au cƓur du potager du Roi, une rĂ©flexion engagĂ©e, Ă  la fois joyeuse et profonde, sur nos rapports actuels Ă  la nature. Avec La PrĂ©sĂ©ance du vivant », le public a explorĂ© la production contemporaine du paysage, lĂ  oĂč les Ă©cosystĂšmes sont au centre des projets. Cette exposition-jardin proposait une rencontre, un tissage, entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poĂ©tique de nos relations aux autres. Elle mettait en lumiĂšre la diversitĂ© de nos rapports au vivant et la richesse des ĂȘtres qui habitent ensemble cette planĂšte. Ces rĂ©flexions ont Ă©tĂ© reprises dans un numĂ©ro des Carnets du paysage et le public a participĂ© au Potager du Roi Ă  la plantation d’un jardin collaboratif Le Potager des autres ». Le public a Ă©galement pu se mettre dans la peau d'un Ă©tudiant en paysage qui dĂ©couvre comment "prendre soin du sol" dans les projets de paysage avec l'exposition "ProjetsTerres", qui prĂ©sentait les rĂ©alisations des Ă©tudiants de l'Ă©cole. Ce fut ainsi une vĂ©ritable invitation Ă  articuler les enjeux du jardin aux enjeux planĂ©taires de protection des Ă©cosystĂšmes. Proposition portĂ©e par L’École nationale supĂ©rieure de paysage Cette exposition vous fera dĂ©couvrir les projets de paysage les plus Ă  la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Au Potager du Roi, vous pourrez Ă©galement participer Ă  la plantation du Potager des autres ». Ce jardin, qui naĂźtra du travail de tous ceux qui souhaitent s’y impliquer, est une invitation Ă  l’Ɠuvre. Venez avec vos graines, nous vous fournirons outils, semences et jeunes plants pour exprimer votre crĂ©ativitĂ© Ă  nos cĂŽtĂ©s et construire ensemble une connaissance commune du vivant. Vous trouverez sur place des plats Ă©laborĂ©s Ă  partir des ingrĂ©dients rĂ©coltĂ©s dans le Potager du Roi. Vous remporterez avec vous un peu de la magie collective qui aura donnĂ© vie au jardin. Gilles ClĂ©ment Paysagiste, commissaire de l’exposition Miguel Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Pablo Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Nicolas Bonnenfant Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Exposition Terre! Land in sight! » Trois pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde. Trois laurĂ©ats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de ThaĂŻlande, ont conçu trois pavillons grandeur nature, pour rĂ©pondre Ă  la question cruciale de notre Ă©poque comment rĂ©inventer notre habitat face Ă  l’urgence climatique et Ă  l’épuisement de nos ressources ? Ces pavillons prĂ©sentaient chacun une vision de l’architecture fondĂ©e sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres Ă  des modes de vie locaux, enracinĂ©s dans des milieux culturels uniques mĂ©thodes d’auto-dĂ©veloppement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisĂ©e des biens et Ă©conomies circulaires. Face Ă  ces dĂ©fis complexes, les architectes ont dĂ©passĂ© le territoire traditionnel de leur discipline ‱ Rozana Montiel Mexique a affirmĂ© le rĂŽle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation S’insurger pour les mers ! ». ‱ Ammar Khammash Jordanie a plaidĂ© pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation À la recherche de l’horizon ». ‱ Boonserm Premthada ThaĂŻlande a explorĂ© les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation Le théùtre de l’élĂ©phant ». Exposition portĂ©e par la CitĂ© de l’architecture et du patrimoine Il y a cent ans, face au surgissement de l’ùre industrielle et Ă  l’émergence brutale de la grande ville, les architectes du Bauhaus se donnaient l’ambition extraordinaire de “civiliser le monde moderne, au rythme des sociĂ©tĂ©s en changement”, selon l’expression de Walter Gropius. Pourquoi les architectes du XXIe siĂšcle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de prĂ©server l’avenir du monde habitĂ©, au rythme des Ă©cosystĂšmes en changement ? À la fois dĂ©monstratifs et ludiques, ces trois pavillons permettent de mieux comprendre comment l’architecture, elle aussi, fait face aux grandes ruptures Ă©cologiques qui nous sĂ©parent du XXe siĂšcle. En nous invitant Ă  fabriquer le sens du monde dans lequel nous vivons, ces pavillons rĂ©inventent l’idĂ©e de progrĂšs et rĂ©veillent l’espoir d’une planĂšte habitable pour tous les ĂȘtres vivants. Jana Revedin architecte et urbaniste PhD, pprofesseure Ă  l’École SpĂ©ciale d’Architecture Paris, commissaire de l’exposition Exposition Le pavillon du Grand Paris Express » Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain menĂ© en Europe. La SociĂ©tĂ© du Grand Paris et Dominique Perrault ont prĂ©sentĂ© une exposition immersive consacrĂ©e au nouveau mĂ©tro et Ă  son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Cette exposition prenait la forme d’un pavillon Ă  l’intĂ©rieur duquel Ă©tait diffusĂ© un film retraçant cette aventure urbaine l’histoire du mĂ©tro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains dĂ©filaient Ă  360 degrĂ©s. Cette exposition avait Ă©tĂ© imaginĂ©e pour participer au rayonnement du projet du Grand Paris, Ă  la fois vitrine d’un savoir-faire français et europĂ©en en matiĂšre d’architecture, de mobilitĂ©, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes mĂ©tropoles. Tout autour du pavillon, l’exposition prĂ©sentait des cartographies historiques du Grand Paris et des quartiers des 68 futurs gares. Elle dĂ©taillait les mutations urbaines et les opportunitĂ©s Ă©cologiques engendrĂ©es par le mĂ©tro, comme la valorisation des terres excavĂ©es lors du creusement des tunnels, et les projets architecturaux des gares se dĂ©couvraient Ă  travers une sĂ©lection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet. Exposition portĂ©e par La SociĂ©tĂ© du Grand Paris À travers cette exposition, c’est le savoir-faire français en matiĂšre d’infrastructure, d’architecture et d’urbanisme qui est mis Ă  l’honneur mais c’est aussi, autour de l’ensemble des architectes, ingĂ©nieurs, designers et artistes internationaux mobilisĂ©s, un hommage Ă  l’Europe dans sa capacitĂ© Ă  produire des projets mĂ©tropolitains de grande Ă©chelle, aux ambitions environnementales affirmĂ©es. Le voyage immersif, au sein de ce pavillon, offre au visiteur une dĂ©couverte originale d’un projet en marche, de la construction d’une infrastructure complexe Ă  son influence sur la diversitĂ© des territoires qu’elle traverse. Alors que partout dans le monde la mobilitĂ© est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir des mĂ©tropoles, ce projet part Ă  la rencontre de tous les publics, habitants de capitales rĂ©gionales ou mondiales. Au cƓur des enjeux contemporains, je souhaite que l’exposition que nous avons imaginĂ©e interroge et donne Ă  voir la synergie des compĂ©tences mises au service d’un modĂšle de dĂ©veloppement mĂ©tropolitain favorisant la construction d’une ville qui donne confiance Ă  sa population, Ă  la fois dense et agrĂ©able Ă  vivre, connectĂ©e, mixte, attractive et durable. Dominique Perrault Architecte, ur baniste, membre de l’Institut, commissaire et concepteur du pavillon Exposition Territoires en transformation » Le projet du Quartier de Gally une exploration du rĂŽle fondamental que joue la terre dans nos territoires en transformation. La reconversion d’emprises industrielles lĂ©guĂ©es par le XXe siĂšcle, la requalification des lisiĂšres agricoles et pĂ©ri-urbaines, engagent depuis quelques dĂ©cennies d’importantes mutations oĂč s’invente l’espace public de demain. Et de nouveaux enjeux s’annoncent dĂ©jĂ  avec les abords de nos villes, confrontĂ©s au dĂ©clin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings 
 qu’en faire ? Ces transformations sont Ă©troitement liĂ©es aux mouvements de terre, Ă  la dĂ©finition de sols, Ă  la gestion des eaux. Les processus qui les sous-tendent s'appuient sur des phĂ©nomĂšnes naturels, mais aussi des pratiques agricoles, et parfois des pratiques de gĂ©nie civil. De l’échelle du territoire Ă  celle des villes et de ses sols artificialisĂ©s, elles Ă©tablissent pour chacune des cohĂ©rences physiques spĂ©cifiques oĂč la vie s’installe. Exposition portĂ©e par Michel Desvigne et Icade Le paysage est souvent abordĂ© du seul point de vue de sa protection. Le transformer est considĂ©rĂ©, Ă  priori, comme suspect. Typiquement, lorsque les architectes paysagistes invoquent la terre » ou la gĂ©ographie », on pense gĂ©ographie naturelle alors qu'il s’agit surtout de gĂ©ographie humaine, puisque notre territoire est largement structurĂ© par l'activitĂ©, les pratiques et les relations humaines. L’observation des territoires, des interfĂ©rences entre phĂ©nomĂšnes naturels et artificiels permet justement d’envisager de nouvelles transformations. L’enjeu n’est pas d’embellir un hĂ©ritage difficile, mais de tirer profit de la particularitĂ© des configurations rencontrĂ©es pour rĂ©pondre aux enjeux contemporains. Michel Desvigne Paysagiste, commissaire de l’exposition Exposition district 2024, AU-DELA du village des athlĂštes » Une immersion du visiteur dans le processus d’élaboration du futur village des athlĂštes de Paris 2024. Au 1er Ă©tage de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition District 2024 au-delĂ  du Village des AthlĂštes » plongeait le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de quartier rĂ©versible, Ă  deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le public a dĂ©couvert sa genĂšse, ses retrouvailles avec la Seine mais aussi les fictions et imaginaires dĂ©veloppĂ©s, les multiples chemins de recherche explorĂ©s, nourrissant jour aprĂšs jour les processus de fabrication de la ville de demain. Sur plus de 500 m2, l’exposition a Ă©tĂ© pensĂ©e comme un grand espace de rĂ©flexion mais aussi comme un lieu dĂ©changes et d’information. OrganisĂ©e autour d’un grand forum, le visiteur Ă©tait invitĂ© Ă  participer aux nombreuses confĂ©rences et dĂ©bats, animĂ©s par la quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes. Exposition portĂ©e par l’agence Dominique Perrault Architecture L’avenir du Village des AthlĂštes est au-delĂ  de lui-mĂȘme. Il s’agit bien sĂ»r de constituer un quartier exemplaire Ă  l’horizon 2025 et Ă  plus long terme en 2050, capable d’offrir temporairement un accueil d’exception aux athlĂštes et Ă  leurs dĂ©lĂ©gations. Mais c’est avant tout, une rĂ©flexion urbaine de long terme ayant pour objectif la constitution d’un nouveau quartier durable, un morceau de ville offert Ă  tous, profondĂ©ment connectĂ© au grand territoire, théùtre d’une densitĂ© de transformations urbaines sans prĂ©cĂ©dents. À travers cette exposition, je souhaite prĂ©senter au public cette dĂ©marche de conception inĂ©dite qui est un processus de rĂ©vĂ©lation de ce qui existe, de ce qui a existĂ© et de ce qui existera. C’est grĂące Ă  la mise en place de ce que nous avons appelĂ© des ateliers d’urbanisme », rĂ©unissant les Ă©quipes de maitrise d’Ɠuvre, les acteurs du territoire et les collectivitĂ©s, que nous avons rĂ©ussi Ă  dĂ©passer les limites strictes du pĂ©rimĂštre d’opĂ©ration du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa gĂ©ographie et de son territoire. Cette inscription dĂ©passe la simple affaire de l’amĂ©nagement opĂ©rationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumiĂšre un hĂ©ritage possible pour fonder une nouvelle habitabilitĂ© de notre planĂšte. Dominique Perrault Architecte, urbaniste, commissaire de l’exposition Exposition VĂ©gĂ©tal et Architecture » Un mur de pierres, habitĂ© par faune et flore Le mur biodiversitaire questionne notre rapport au vivant dans la ville. Conçu dans le cadre d’une recherche menĂ©e par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs annĂ©es, cet ouvrage Ă©tait Ă  la fois un mur porteur massif et un sol vertical, habitĂ© par faune et flore. Tellurique, compact et enveloppant, il s’apparentait Ă  une fabrique de jardin ponctuant la promenade. Exposition portĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris Deux ouvertures tournĂ©es vers le chĂąteau de Versailles offrent un enchainement de perspectives. Une toiture cintrĂ©e, comme en lĂ©vitation, couvre l’ouvrage en pierre sĂšche. Ce pavillon est Ă©galement un dĂ©monstrateur des ressources cachĂ©es de la ville il expose le potentiel liĂ© aux gisements de matĂ©riaux, les enjeux liĂ©s Ă  leur revalorisation et incite Ă  une rĂ©flexion sur la restauration des milieux Ă©cologiques en zones urbaines. Il tĂ©moigne du champ des possibles offert par le rĂ©emploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain. Chartier Dalix Concepteurs et maitres d’Ɠuvre du mur biodiversitaire Exposition Voyage au centre de la Terre » La dĂ©couverte de chef d’Ɠuvres minĂ©raux, naturels, bruts Contrairement Ă  une apparente sĂ©rĂ©nitĂ©, notre planĂšte est en perpĂ©tuel mouvement depuis sa crĂ©ation il y a 5 milliards d’annĂ©es. De son cƓur bouillonnant Ă  jusqu’aux plaques continentales posĂ©es sur le manteau magmatique, ces dĂ©placements provoquent quelques sĂ©ismes et 60 Ă©ruptions volcaniques, enregistrĂ©s chaque annĂ©e. Ces Ă©vĂšnements gĂ©ologiques crĂ©ent des brassages de minĂ©raux multicolores et d’oxydes mĂ©talliques, donnant naissance Ă  des tableaux minĂ©raux naturels exclusifs, vĂ©ritables tĂ©moignages de la vie de notre planĂšte que les visiteurs ont pu dĂ©couvrir et admirer. Exposition portĂ©e par les Marbriers de Versailles - MDY ÉlĂ©ment essentiel des arts et de l’architecture, le marbre est considĂ©rĂ© par les grecs comme une matiĂšre vivante. Cette matiĂšre intemporelle Ă©merveille, par ses couleurs, ses nuances, pour parfois donner le sentiment de se trouver face Ă  une toile d’artiste, ou Ă  une photographie de la terre, vue du ciel ! Ces Ɠuvres d’art, exposĂ©es le long de l’avenue de Paris, dont vous trouverez un complĂ©ment au sein de l’École Nationale SupĂ©rieure de Paysage et du Potager du Roi, sont de vĂ©ritables chefs d’Ɠuvres naturels, bruts. Les 48 plaques prĂ©sentĂ©es sont issues de carriĂšres des 5 continents. Avec cette exposition, je vous invite Ă  dĂ©couvrir cette matiĂšre unique et admirable, Ă  vous Ă©merveiller devant ces brĂšches, granits, marbres, onyx, quartzites et autres pierres, qui, au-delĂ  de leur beautĂ©, nous transmettent leur Ă©nergie. Philippe Ledrans Marbrier
Propositionde maquette pĂ©dagogique de l’École de Chaillot. Pour 4 modules complĂ©mentaires Ă  la carte . Formation des Chefs de projet Petites Villes de Demain « R. evitalisation d. es petites villes Patrimoniales » Certification École de Chaillot / Petites Villes de Demain - formation continue. Exemple de l’une des 100 villes du corpus Petites Villes de Demain Ă©tudiĂ©e par l
Alstom fournira des trains X’trapolis plus intelligents et performants Ă  la ville de Melbourne Un contrat d’un montant de 300 M€ pour 25 trains de banlieue X’trapolis de nouvelle gĂ©nĂ©ration Conçus et fabriquĂ©s dans l’État de Victoria, en Australie, les trains seront composĂ©s au moins Ă  60 % de matĂ©riaux locaux 20 septembre 2021 – Suite aux annonces budgĂ©taires du gouvernement de l’État de Victoria le 18 mai dernier, Alstom a signĂ© un contrat d'un montant de 300 M€ avec le DĂ©partement des Transports DoT de Victoria pour fournir localement 25 trains X’trapolis composĂ©s de six voitures destinĂ©es au rĂ©seau de banlieue de Melbourne. Le contrat fait suite Ă  un vaste processus de conception interactif menĂ© avec le DoT sur une pĂ©riode de deux ans dans le but de concevoir et de fabriquer un systĂšme de matĂ©riel roulant parfaitement compatible avec l'infrastructure ferroviaire de Melbourne. La nouvelle gĂ©nĂ©ration X’trapolis permettra d’accroĂźtre la capacitĂ© du rĂ©seau sans qu’il soit nĂ©cessaire de procĂ©der Ă  des modernisations substantielles et coĂ»teuses de l’infrastructure et de l’alimentation Ă©lectrique. ConformĂ©ment Ă  la stratĂ©gie d’Alstom visant une mobilitĂ© plus verte et plus durable, les nouveaux trains seront plus accessibles, plus fiables et plus Ă©conomes en Ă©nergie. Les trains, qui seront fabriquĂ©s Ă  Victoria et composĂ©s au moins Ă  60 % de matĂ©riaux locaux, stimuleront l’industrie de la construction de matĂ©riels roulants de l’État, assurant ainsi l’avenir du site Alstom de Ballarat, et ouvriront la voie Ă  des opportunitĂ©s d’embauche nouvelles et durables dans le secteur, avec notamment de multiples postes de stagiaires et d’apprentis. Selon Mark Coxon, Directeur gĂ©nĂ©ral d’Alstom Australie et Nouvelle-ZĂ©lande Alstom est ravi de poursuivre son partenariat avec le gouvernement de Victoria et la chaĂźne d’approvisionnement locale grĂące Ă  laquelle nous continuerons Ă  fabriquer des trains pour Victoria Ă  Victoria. AprĂšs avoir fourni Ă  Melbourne ses trains les plus fiables ces vingt derniĂšres annĂ©es grĂące Ă  notre site de Ballarat, nous avons maintenant hĂąte de travailler avec l'État de Victoria et avec l’ensemble de nos partenaires locaux pour livrer la nouvelle gĂ©nĂ©ration de trains X’trapolis, et crĂ©er ainsi une nouvelle rĂ©fĂ©rence pour les usagers des transports ferroviaires de Melbourne et Victoria ». Alstom est ravi de poursuivre son partenariat avec le gouvernement de Victoria et la chaĂźne d’approvisionnement locale grĂące Ă  laquelle nous continuerons Ă  fabriquer des trains pour Victoria Ă  Victoria ». Directeur gĂ©nĂ©ral d’Alstom Australie et Nouvelle-ZĂ©lande La nouvelle gĂ©nĂ©ration de trains X’trapolis bĂ©nĂ©ficie des principaux atouts des actuels X’trapolis qui en ont fait la flotte la plus fiable du rĂ©seau de Melbourne. Le nouveau design proposĂ© amĂ©liore les Ă©lĂ©ments existants en les dotant de technologies trĂšs rĂ©centes qui ont fait leurs preuves en service. Le nouveau train, qui pourra transporter plus de 1 240 passagers, sera construit conformĂ©ment aux derniers standards internationaux et australiens, en mettant l’accent tout particuliĂšrement sur l’accessibilitĂ© et l’efficacitĂ©. L’arrivĂ©e des nouveaux trains compensera le retrait progressif de la flotte Comeng les trains les plus anciens du rĂ©seau, les nouveaux trains devant desservir certaines des banlieues les plus dynamiques de Melbourne sur les lignes Craigieburn, Upfield et Frankston. Les trains intĂšgreront les flottes de matĂ©riels roulants dĂ©jĂ  consĂ©quentes d’Alstom Ă  Victoria, celles-ci comprenant 141 tramways ou vĂ©hicules lĂ©gers sur rail Flexity et Citadis, 106 trains de banlieue X’trapolis et 88 trains rĂ©gionaux Vlocity. contrat avec le DĂ©partement des Transports DoT de Victoria 25 trains de banlieue X’Trapolis de nouvelle gĂ©nĂ©ration 60 % de matĂ©riaux locaux pour la livraison des trains Une maquette pour les consultations avec les parties prenantes devrait ĂȘtre prĂȘte l’an prochain, le lancement de la fabrication Ă©tant prĂ©vu pour la fin 2022. Alstom fournit des solutions d'infrastructures durables Ă  l’Australie depuis plus d’un siĂšcle et, dans le pays, est le seul fabricant complet de trains et tramways. Aujourd'hui, Alstom emploie approximativement 1 650 collaborateurs sur plus de 20 sites comprenant des centres d'ingĂ©nierie, des installations de fabrication, des bureaux d'exĂ©cution de projets ainsi que des dĂ©pĂŽts et ateliers de maintenance. Alstom s’engage Ă  soutenir les marchĂ©s ferroviaires de l’Australie et de la Nouvelle-ZĂ©lande Ă  travers l’application de technologies rĂ©centes, innovantes et Ă©prouvĂ©es qui sont conçues pour apporter Ă  nos clients un coĂ»t de cycle de vie optimal tout en offrant aux passagers une meilleure expĂ©rience sans interruption. AlstomTM, X’trapolisTM, FlexityTM, CitadisTM et VLocityTM sont des marques dĂ©posĂ©es du Groupe Alstom.
Lexposition « CrĂ©acity, la ville mobile », Ă  la Galerie du du conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de la Haute-Vienne (CAEU), qui pilote ce projet en partenariat avec l Participer DĂšs aujourd’hui La maison du projet Le quartier de demain Ă  portĂ©e de main Ouverte Ă  tous, la Maison du Projet Gratte-Ciel centre-ville est la vitrine du projet urbain. Chacun, particulier comme professionnel, y est le bienvenu pour dĂ©couvrir et suivre l’évolution du projet. Depuis son ouverture en janvier 2017, elle reçoit en moyenne 200 visiteurs par mois. Ses vocations sont multiples informer le public sur le projet et ses avancĂ©es, accueillir des Ă©lĂšves pour une dĂ©couverte pĂ©dagogique du quartier de demain, recevoir les habitants pour la concertation ou des dĂ©lĂ©gations en visite et hĂ©berger, au plus prĂšs du terrain, les rĂ©unions techniques entre acteurs du projet 
 Maquette Une maquette rĂ©alisĂ©e au 1/500e aide les visiteurs Ă  se projeter dans le quartier de demain. Elle permet de suivre l’avancĂ©e du projet au fil des nouvelles constructions, la maquette est actualisĂ©e pour crĂ©er une rĂ©plique au plus prĂšs de la rĂ©alitĂ©. La maison du projet La Maison du Projet se trouve 17, Rue LĂ©on-Chomel, au coeur du quartier. Heures d’ouverture au public Mercredi / Vendredi / Samedi De 10h00 Ă  12h00 et de 13h00 Ă  19h00 Accueil tĂ©lĂ©phonique aux mĂȘmes horaires 04 78 84 15 13 Pour un accueil de groupe, vous avez la possibilitĂ© de rĂ©server un crĂ©neau de visite gratuit Expositions & confĂ©rences Une exposition propose une mise en perspective entre le quartier historique des Gratte-Ciel et le projet en cours de rĂ©alisation. Pour mieux comprendre les grandes ambitions du projet urbain, des visites guidĂ©es et des confĂ©rences thĂ©matiques sont rĂ©guliĂšrement organisĂ©es. Un coin bibliothĂšque, associĂ© Ă  un petit salon de lecture et Ă  un poste de consultation numĂ©rique, permet aux visiteurs d’approfondir cette dĂ©couverte du quartier. Toujours prĂ©sente sur les lieux, Éloise Vanhouteghem, notre mĂ©diatrice, pourra Ă©galement vous renseigner et rĂ©pondre Ă  vos questions. OCCUPATION TEMPORAIRE Un laboratoire Ă  ciel ouvert pour s’exprimer ! Sur un projet d’une telle ampleur, la gestion des chantiers implique que certaines parties du site restent vacantes sur des temps plus ou moins longs. Alors que le foncier est une ressource prĂ©cieuse en centre-ville, choisir d’occuper ces lieux inexploitĂ©s, mĂȘme sur une courte pĂ©riode, prĂ©sente de nombreux avantages. Au-delĂ  du principe de rendre ces lieux accessibles et de contribuer Ă  l’animation du centre-ville, l’objectif Ă  plus long terme est de faire Ă©merger un projet urbain conçu sur-mesure et qui rĂ©pond aux besoins des usagers. Nouveau laboratoire de la fabrique urbaine, l’occupation temporaire du projet Gratte-Ciel centre-ville durera jusqu’en aoĂ»t 2023 et reprĂ©sente un terrain d’expĂ©rimentation d’environ 7 000 mÂČ. Une occasion unique pour tester, expĂ©rimenter, divertir, mais surtout, inventer et co-construire ensemble le futur quartier. Occupation continue Des projets structurants sur le temps long Un appel Ă  projets a Ă©tĂ© lancĂ© en septembre 2019 pour occuper et animer temporairement le site sur le temps long du chantier. Quatre laurĂ©ats, prĂ©curseurs de la ville de demain et en adĂ©quation avec les ambitions de Gratte-Ciel centre-ville, ont Ă©tĂ© retenus. Nature en ville, chantiers participatifs, vivre-ensemble, artisanat
 les thĂ©matiques proposĂ©s par ces quatre occupants continus prĂ©figurent l’identitĂ© du quartier de demain. Projets Ă©phĂ©mĂšres Des Ă©vĂ©nements ponctuels pour animer le quartier et rythmer la programmation ConfĂ©rences, ateliers de co-construction de mobiliers, ateliers de concertation, balades urbaines, expositions, concerts et projections de film
 rythmeront Ă©galement la vie de l’occupation temporaire. Si expĂ©rimenter est sa mission principale, divertir n’en reste pas moins primordial ! PrĂ©voyez votre pause dĂ©jeuner dans son espace dĂ©tente, laissez-vous surprendre par une animation en fin de journĂ©e, ou programmez votre soirĂ©e festive au Laboratoire ExtĂ©rieur des Gratte-Ciel. Les conditions sont rĂ©unies pour que le temps du chantier ne soit plus une contrainte, mais une opportunitĂ© de vivre et construire la ville autrement. Concertation & Co-conception Un centre-ville qui se construit collectivement Construire le prolongement d’un centre-ville est une opportunitĂ© unique en France. Mais face Ă  une identitĂ© et une histoire aussi fortes, les dĂ©fis sont nombreux respecter l’ñme du site sans la pasticher, construire une filiation avec le passĂ© tout en rĂ©pondant aux enjeux sociĂ©taux et environnementaux de demain. C’est le partage des expertises de chacun, de l’usager au professionnel, qui permet de construire un projet riche et pertinent. Gratte-Ciel centre-ville s’appuie donc sur une dĂ©marche de participation et de concertation qui invite chacun Ă  s’exprimer et contribuer Ă  l’élaboration du projet. Concertation La concertation avec la population est ancrĂ©e dans l’ADN du projet. DĂšs 2008 une premiĂšre saison de consultation a Ă©tĂ© lancĂ©e et, depuis, ces rendez-vous rythment le projet. RĂ©unions publiques, ateliers thĂ©matiques
 À chaque Ă©tape de sa mise en Ɠuvre, de nombreux Ă©vĂ©nements permettent Ă  chacun de s’informer et de prendre part au dĂ©bat. Les habitants et usagers sont particuliĂšrement sollicitĂ©s sur trois grandes thĂ©matiques, dĂ©finies elles aussi dans la concertation Vivre les espaces publics Habiter le futur quartier des Gratte-Ciel Transformer le temps long du chantier en opportunitĂ©s Parce que la dĂ©marche se veut rĂ©solument inclusive, les enfants ont Ă©galement participĂ© Ă  la conception du nouveau groupe scolaire Rosa-Parks. Pendant deux mois, courant 2018, les Ă©lĂšves et leurs enseignants ont ainsi pu Ă©changer, dialoguer et travailler autour de leurs souhaits d’amĂ©nagements futurs, guidĂ©s et accompagnĂ©s par les acteurs du projet. Ateliers de co-conception DĂ©cloisonner et faire dialoguer les compĂ©tences et expertises. C’est l’objectif des ateliers de co-conception qui rĂ©unissent rĂ©guliĂšrement les acteurs du projet, mobilisant jusqu’à cinquante personnes lors de journĂ©es dĂ©diĂ©es. MĂ©tropole de Lyon, Mairie de Villeurbanne, amĂ©nageur, architectes, promoteurs immobiliers
 un groupe de suivi se mobilise lors des principales Ă©tapes du projet pour travailler collectivement et prendre en compte les intĂ©rĂȘts diversifiĂ©s dans la dĂ©finition du nouveau quartier. L’objectif partager une culture commune autour du projet, affiner et avancer de concert sur les diffĂ©rentes thĂ©matiques du projet urbain. laqualitĂ© de vie des malades. En 2022, la Ville de La Roche-sur-Yon rĂ©itĂšre ce rendez-vous en proposant une nouvelle formule mixte. Du 1er au 8 octobre : le choix est laissĂ© aux JosĂ©phines de courir ou marcher oĂč et quand elles le souhaitent durant ce temps donnĂ©. Le 9 octobre : retour d'un Ă©vĂ©nement en physique oĂč les JosĂ©phine seront En sortant de l’institut Image, l’école d’ingĂ©nieurs Arts et MĂ©tiers de Chalon-sur-SaĂŽne SaĂŽne-et-Loire, avec une spĂ©cialitĂ© rĂ©alitĂ© virtuelle et rĂ©alitĂ© augmentĂ©e en 2018, Louis Jeannin et Nicolas Caligiuri se sont lancĂ©s sur le projet Foxar. "Nous voulions un projet utile pour la sociĂ©tĂ© qui ait aussi du sens pour nous. Nous avons donc imaginĂ© une bibliothĂšque d’illustrations pĂ©dagogiques en rĂ©alitĂ© augmentĂ©e pour que les domaines scolaires trop abstraits deviennent plus concrets", explique Louis Jeannin. Co-dĂ©veloppĂ© avec des enseignants L’entreprise Foxar a vu le jour en juillet 2020. Disponible sur tablette IOS et bientĂŽt AndroĂŻd, l’application utilise les outils de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e ARKit d’Apple et ARCore de google pour que ses maquettes pĂ©dagogiques 3D facilite la comprĂ©hension de certaines matiĂšres. "Nous mettons notre version bĂȘta Ă  disposition de tous les enseignants qui le souhaitent pour faire encore Ă©voluer nos modules", poursuit l'ingĂ©nieur. Des planĂštes Ă  l’échelle Ă  l’agencement des molĂ©cules d’eau en physique, des cartes en gĂ©ographie, mais aussi les fractions et la conversion des volumes en mathĂ©matiques se veulent ainsi plus fidĂšles que des outils en deux dimensions. "La majoritĂ© des Ă©lĂšves peine Ă  transposer les illustrations classiques en 3D. Cette visualisation plus facile et ludique permet aux Ă©lĂšves en difficultĂ©s de rattraper leur retard." Co-construite avec une cinquantaine d’enseignants de tous horizons qui ont testĂ© et validĂ© les contenus existants, l’application se destine Ă  tous les niveaux scolaires, de la primaire au lycĂ©e. En parallĂšle de leurs compĂ©tences, Foxar a engagĂ© une doctorante en ergonomie cognitive et psychologue dont le rĂŽle est d’amĂ©liorer l’ergonomie et l’efficacitĂ© des maquettes pĂ©dagogiques. Au service de la formation professionnelle RĂ©compensĂ©e par le programme d’open innovation du Groupe La Poste dans les services connectĂ©s, French IoT, ainsi que du concours organisĂ© par le village francophone parmi les startups EdTech, Foxar prĂ©voit de lancer une levĂ©e de fonds en fin d’annĂ©e et de recruter plusieurs collaborateurs. Pour l’heure, afin de financer le dĂ©veloppement de son application destinĂ©e Ă  l’Education Nationale, Foxar s’est mise au service de la formation professionnelle. "Nous avons par exemple créé une maquette pĂ©dagogique pour l’UIMM de Dijon / Chalon-sur-SaĂŽne sur l’usinage et une autre pour Enedis qui vise Ă  former les techniciens sur les systĂšmes et tableaux Ă©lectriques qu’ils doivent utiliser", dĂ©taille Louis Jeannin. La start-up travaille actuellement sur une maquette destinĂ©e Ă  la MutualitĂ© Française autour des risques en matiĂšre de santĂ© environnementale. DĂ©couvrezles Ă©tapes de son projet, de la modĂ©lisation Ă  la fabrication. Étape 1: L’évaluation du projet par notre bureau d’études. Étape 2: Fabrication de la maquette. Étape 3:

La ville de demain programmation du trajet de navettes Ă©lectriques 17 avril - VidĂ©o Sciences et technologie Lumni Ce cour de technologie a pour sujet la ville de demain en constat rĂ©alisĂ© les grandes mĂ©tropoles sont polluĂ©es mars 2019. HypothĂšse serait-ce dĂ» aux dĂ©palcements des voitures Ă  moteur Ă  combustion ? Si on regarde la mĂȘme carte rĂ©alisĂ©e en mars 2020, on remarque qu'il y a une baisse de la pollution, liĂ©e en partie Ă  la baisse de la circulation automobile. Et si on imaginait la ville de deamin ? L'occasion de modifier nos pratiques. Comment la technologie pourrait nous aider Ă  agir de maniĂšre ethique et responsable de façon Ă  limiter la pollution urbaineet amĂ©liorer la qualitĂ© de l'air ?

Pourl’occasion, ils ont rĂ©alisĂ© de jolies maquettes issues de divers matĂ©riaux (carton, papier, bois etc.) pour illustrer leur vision des villes de demain. Ainsi, ils se sont inspirĂ© du projet “ Dragon Fly ”, imaginĂ© par le belge Vincent
Aller directement au contenu Le CAUE de la VendĂ©e vous propose 2 cas pratiques autour du programme scolaire de 6e la ville de demain » et de 3e amĂ©nager son quartier », en partenariat avec les enseignants d’Histoire-GĂ©ographie. LES ATELIERS PAR NIVEAU POUR LES 6e LA VILLE DE DEMAIN, CONCOURS D'URBANISME Le CAUE propose aux Ă©lĂšves de 6e d’imaginer leur ville de demain. Cet atelier, Ă  base de recyclage, d’inventivitĂ© et de dĂ©veloppement durable, est animĂ© par l’urbaniste et un architecte du CAUE. Le CAUE introduit le propos avec un diaporama accessible d’une dizaine de minutes prĂ©sentant les diverses reprĂ©sentations de la ville du futur et les enjeux actuels du dĂ©veloppement durable. Les Ă©lĂšves doivent ensuite imaginer leur ville de demain en se mettant dans la peau d’une Ă©quipe d’urbanistes. L’objectif est d’organiser un quartier en 2070 en tenant compte des enjeux du dĂ©veloppement durable. Les intervenants du CAUE guident les collĂ©giens sur leur crĂ©ation. Les Ă©lĂšves rĂ©flĂ©chissent, manipulent, pour mettre en Ɠuvre leurs idĂ©es en 3 dimensions, Ă  partir de matĂ©riaux recyclĂ©s. Ils assemblent ensuite leurs quartiers entre les diffĂ©rents groupes afin de proposer une petite ville de demain » et prĂ©senter au groupe leurs quartiers. Sur une implantation fictive prĂ©dĂ©finie, les Ă©lĂšves doivent rĂ©pondre aux questions Comment se dĂ©placer ? Comment repenser la question de son approvisionnement ? Quelle place pour l’agriculture, comment nourrir les habitants ? Quelles architectures inventer ? Proposer des espaces de vivre ensemble ? Quelles Ă©nergies dĂ©velopper ? Quelle place de la nature ? 

. Chaque Ă©quipe prĂ©sente son projet en 5 min face Ă  un jury. Les trois Ă©quipes laurĂ©ates remportent un prix offert par le CAUE livres, totebag
 LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES Les ateliers permettent une mise en situation. Les Ă©lĂšves abordent les enjeux du dĂ©veloppement durables. Ils doivent collaborer et argumenter leurs choix, faire preuve d’ingĂ©niositĂ© et de crĂ©ativitĂ©. Chaque groupe rĂ©alise un quartier de la ville de demain. A la fin de l’atelier, les quartiers assemblĂ©s permettent de visualiser la ville du futur de la classe. Quelques photos des prĂ©cĂ©dents ateliers en 6ePOUR LES 3e UN QUARTIER DEMAIN Le CAUE propose de travailler avec les 3e sur un nouveau quartier situĂ© Ă  proximitĂ© de votre collĂšge. AprĂšs une prĂ©sentation des enjeux de l’amĂ©nagement du territoire par le CAUE, les Ă©lĂšves doivent imaginer ce nouveau quartier en suivant des Ă©lĂ©ments de programme dĂ©finis Ă  l’avance. Ainsi, les Ă©lĂšves rĂ©flĂ©chissent Ă  Implanter des logements collectif, intermĂ©diaire et individuel, IntĂ©grer un Ă©quipement public, Composer et organiser des espaces publics conviviaux et fonctionnels jardins partagĂ©s, cheminements doux, aires de jeux, stationnement
. Par groupe, les Ă©lĂšves rĂ©flĂ©chissent, manipulent, pour mettre en Ɠuvre leurs idĂ©es en 3 dimensions. Un fond de plan leur est proposĂ© ainsi que des modules en bois ou/et en papier afin de rĂ©aliser leur quartier. L’urbaniste du CAUE, ainsi qu’un architecte et/ou un paysagiste travaillent avec les Ă©lĂšves sur la crĂ©ation d’un nouveau quartier. Les Ă©lĂšves prennent en compte la course du soleil, la pente du terrain, le contexte paysager et les rues existantes, afin d’implanter des habitations et un Ă©quipement. Ils se projettent sur le terrain pour apprĂ©hender la qualitĂ© de vie offerte aux futurs habitants. Ils rĂ©flĂ©chissent Ă©galement Ă  l’implantation des vĂ©gĂ©taux pour un ombrage adaptĂ©, Ă  la crĂ©ation d’espaces publics agrĂ©ables, aux tracĂ©s des nouvelles voiries en limitant l’impermĂ©abilisation des sols
 Les collĂ©giens peuvent ajouter de la couleur, des animaux, des aires de jeux
 pour crĂ©er un nouveau quartier agrĂ©able Ă  vivre. Pour conclure, le CAUE prĂ©sente le projet envisagĂ© par les Ă©lus, ce qui permet aux Ă©lĂšves de suivre la rĂ©alitĂ© de l’amĂ©nagement du quartier avec un regard averti. LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES Les ateliers permettent une mise en situation sur un cas concret. Ils doivent collaborer et argumenter leurs choix. Les Ă©lĂšves se confrontent Ă  la rĂ©alitĂ© d’un site Ă  amĂ©nager, avec ses atouts et ses contraintes. Ils doivent apprĂ©hender les enjeux de l’amĂ©nagement durable. L’atelier permet la comprĂ©hension des rapports d’échelle dans l’amĂ©nagement du territoire. Ce travail leur permet de comprendre les motivations des Ă©lus et des professionnels de l’urbanisme. Les Ă©lĂšves doivent restituer et formaliser leur travail sous forme de maquette. Quelques photos des prĂ©cĂ©dents ateliers en 3e POUR QUI ? Les classes de 6e dans le cadre du chapitre “habiter une mĂ©tropole” en Histoire-GĂ©ographie. Les classes de 3e dans le chapitre “amĂ©nagement du territoire” en Histoire-GĂ©ographie. COMMENT ? 4 Ă  5 classes rĂ©parties sur 2 demi-journĂ©es pouvant se suivrent. Travail par groupe de 4 Ă  5 Ă©lĂšves encadrĂ©s par 2 intervenants du CAUE urbaniste/architecte/paysagiste et les enseignants. contact Pour en savoir plus, pour des renseignements ou pour Ă©changer sur le sujet, contactez Anne-GaĂ«lle Inizan, par mail ou au 02 51 37 44 95 RĂ©aliserun plan de maison gratuit. Logiciel pour maison. Plan 3d gratuit facile en ligne. Logiciel conception maison 3d. Logiciel pour faire plan maison. Logiciel d amĂ©nagement intĂ©rieur 3d gratuit. Faire un plan de maison Comment Ă©valuer une maquette ? Le travail peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© en Accompagnement personnalisĂ© AP ou en Enseignement Pratique Interdisciplinaire EPI. Il est le fruit d’un travail de groupe et a pour but d’apprendre autrement. L’élĂšve est confrontĂ© Ă  une tĂąche complexe, il doit dresser des hypothĂšses, faire des choix, chercher des solutions. La mutualisation est essentielle et dans ce type de travaux, certains s’investissent davantage, mais chacun doit participer un tableau Qui a fait quoi » ? permet de rappeler l’importance du travail collaboratif. Dans ce type de travail, l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© est un atout, et tous peuvent exceller, car nous sortons du cadre scolaire pour emprunter des chemins de traverse. Il revient au professeur d’insister sur la nĂ©cessitĂ© d’utiliser les ressources disponibles, les matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration. En amont, le travail est padlets., des liens sont proposĂ©s, lĂ  ! Les travaux seront exposĂ©s au CDI de l’établissement. Vous souhaitez lire la suite ? Actifs dans le dĂ©bat public sur l'enseignement de nos disciplines et de nos pratiques pĂ©dagogiques, nous cherchons Ă  proposer des services multiples, Ă  commencer par une maintenance professionnelle de nos sites. AdhĂ©rer aux Clionautes pour accĂ©der aux ressources disponibles dans l'espace rĂ©servĂ© ne se limite pas Ă  un simple rĂ©flexe consumĂ©riste. La modestie de la cotisation demandĂ©e ne saurait donc constituer un obstacle pour un soutien Ă  notre dĂ©marche. VillebiomimĂ©tique, ville de demain. Ce rendez-vous inĂ©dit sera une occasion Ă  ne pas manquer pour aller Ă  la rencontre du biomimĂ©tisme, Ă©couter des experts, percevoir les enjeux stratĂ©giques pour la ville et dĂ©couvrir les solutions d’avenir que cette approche scientifique laisse entrevoir. Public visĂ© : tous publics. Le Monde Afrique L’Afrique en villes 28. Pour Mohamed Amine El Hajhouj, directeur de la SociĂ©tĂ© d’amĂ©nagement de Zenata, le projet dĂ©veloppĂ© prĂšs de Casablanca pourrait ĂȘtre exportĂ© dans d’autres pays. L’éco-citĂ© de Zenata va-t-elle faire oublier l’échec des villes nouvelles au Maroc ? Depuis dix ans, les citĂ©s flambant neuves construites Ă  travers le royaume peinent Ă  sĂ©duire les nouveaux habitants, pris au piĂšge dans des villes fantĂŽmes excentrĂ©es. Cette fois, le Maroc s’est lancĂ© dans la construction d’une ville qui se veut intelligente et respectueuse de l’environnement. InaugurĂ© en 2006 par le roi Mohammed VI, le projet d’éco-citĂ©, une expĂ©rience inĂ©dite en Afrique, devrait accueillir 300 000 habitants d’ici Ă  2030. Rien n’est laissĂ© au hasard. Zenata est assise sur un bien foncier d’une grande valeur financiĂšre appartenant Ă  l’Etat une rĂ©serve stratĂ©gique de 1 830 hectares avec une façade maritime de 5 km Ă  la frontiĂšre nord-est de Casablanca, capitale Ă©conomique oĂč se concentre plus de 30 % du PIB marocain. Et alors que les autres villes nouvelles ont Ă©tĂ© dĂ©lĂ©guĂ©es Ă  des maĂźtres d’ouvrage peu scrupuleux, la future Ă©co-citĂ© s’est dotĂ©e de sa propre structure, la SociĂ©tĂ© d’amĂ©nagement de Zenata SAZ. Celle-ci a fait appel au cabinet français Reichen & Robert et a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’appui financier de l’Agence française de dĂ©veloppement AFD, partenaire du Monde Afrique et de la Banque europĂ©enne d’investissement BEI. PrĂ©sentation de notre sĂ©rie L’Afrique en villes Reste que beaucoup sont sceptiques quant au rĂ©alisme d’une telle Ă©co-citĂ© », un concept qui a souvent Ă©chouĂ© dans le monde. Dans un entretien au Monde Afrique, Mohamed Amine El Hajhouj, directeur gĂ©nĂ©ral de la SAZ, dĂ©fend quant Ă  lui un modĂšle de ville durable pouvant rĂ©volutionner, selon lui, la construction des villes nouvelles au Maroc et en Afrique, oĂč le royaume a engagĂ© une vaste politique d’expansion Ă©conomique. Pourquoi crĂ©er une ville nouvelle aux portes de Casablanca, la plus grande ville du Maroc ? Mohamed Amine El Hajhouj Casablanca a besoin de crĂ©er de nouvelles centralitĂ©s urbaines. Depuis longtemps, le manque de centralitĂ©s oblige la population nombreuse Ă  se dĂ©placer, or le dĂ©placement est le principal vecteur de pollution urbaine. Par ailleurs, le projet a Ă©tĂ© initiĂ© pour rĂ©pondre Ă  un manque Ă  Casablanca, la classe moyenne n’arrive plus Ă  se loger. Les annĂ©es 2000 ont connu une explosion immobiliĂšre. On trouve essentiellement de l’habitat social ou des logements de haut standing, voire de trĂšs haut standing. Zenata est destinĂ©e Ă  la classe Ă©mergente. ConcrĂštement, comment se traduit la dĂ©marche d’éco-conception ? Il s’agit de construire une ville intelligente en termes de mobilitĂ©, d’accĂšs aux soins, d’équitĂ© sociale, d’exploitation de l’espace public, de sĂ©curitĂ©, de gestion des rĂ©seaux et de traitement des dĂ©chets. A Zenata, l’espace vert constitue 30 % du territoire, soit 15 m2 par habitant, sachant que l’Organisation mondiale de la santĂ© [OMS] en recommande 10. C’est une petite rĂ©volution au Maroc. Pour la premiĂšre fois, les parents avec une poussette, les seniors, les handicapĂ©s ou les non-voyants pourront accĂ©der aux espaces publics. Nous allons rendre la ville aux piĂ©tons. Episode 12 A LomĂ©, l’architecte SĂ©namĂ© Koffi veut transposer les vertus du village africain Ă  la ville Cette dĂ©marche correspond-elle Ă  la rĂ©alitĂ© sociale et culturelle des Marocains ? D’aprĂšs une enquĂȘte que nous avons menĂ©e sur le terrain, l’usager marocain prĂ©fĂšre investir dans des logements de plus petite taille mais de plus grande qualitĂ© environnementale. Il peut investir 5 Ă  10 % de plus pour un logement Ă©conome Ă  condition que sa facture Ă©nergĂ©tique se rĂ©duise et que l’espace public soit offert. Et Ă  la rĂ©alitĂ© Ă©conomique du pays ? Notre concept a Ă©tĂ© cristallisĂ© dans un rĂ©fĂ©rentiel d’éco-citĂ© que nous avons labellisĂ© Ă  l’occasion de la COP22 [ConfĂ©rence de Marrackech sur les changements climatiques, en 2016] avec Cerway, l’entitĂ© française qui certifie les projets HQE [haute qualitĂ© environnementale]. Ce label s’inspire de toutes les normes internationales mais il Ă©pouse en mĂȘme temps la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des pays Ă©mergents. Au Maroc, le bĂątiment Ă©co-conçu est un bĂątiment Ă©conome qui n’a pas besoin d’atteindre les normes HQE mais rĂ©pond spĂ©cifiquement Ă  nos besoins Ă©conomiques. Episode 26 A Casablanca, la rue n’a pas dit son dernier mot MĂȘme s’ils ne sont pas labellisĂ©s HQE, les bĂątiments Ă©co-conçus coĂ»tent plus cher. Comment garantir l’éco-conception face Ă  des promoteurs soumis Ă  des exigences de rentabilitĂ© ? Nous avons Ă©tabli un cahier des charges dans lequel nous imposons dans certains cas, proposons dans d’autres, les concepts de dĂ©veloppement durable aux promoteurs. Nous avons Ă©galement travaillĂ© sur les business models des promoteurs pour voir si ce surcoĂ»t ne dĂ©passe pas 5 Ă  10 %. A Zenata, les prix du foncier sont infĂ©rieurs au marchĂ© car nous voulons offrir aux promoteurs une charge infĂ©rieure pour leur permettre de construire aux normes demandĂ©es. Vous souhaitez limiter l’usage de la voiture. Comment Ă©viter les dĂ©placements Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur de la ville, notamment pour les futurs habitants de Zenata qui travailleront Ă  Casablanca ? A Zenata, chaque quartier, que l’on appelle unitĂ© de vie », est conçu de maniĂšre semi-indĂ©pendante avec un espace public indĂ©pendant, des Ă©quipements publics indĂ©pendants, des Ă©coles privĂ©es et publiques, des dispensaires, des cabinets mĂ©dicaux, des commerces, etc. Les gens n’auront plus Ă  prendre leur voiture au quotidien. Pour les dĂ©placements Ă  l’extĂ©rieur, un projet de construction d’un RER reliant Mohammedia Ă  Casablanca, en passant par Zenata, est en cours. Tandis qu’une deuxiĂšme ligne de tramway est dĂ©jĂ  en construction. Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide Ă  Casablanca A qui appartient le foncier ? Qu’en est-il des habitants des bidonvilles qui vivaient sur le terrain ? Le foncier est partagĂ© entre le secteur privĂ© et l’Etat. Comme partout dans le monde, la crĂ©ation d’une ville nouvelle se base sur une dĂ©claration d’utilitĂ© publique, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’expropriation, rĂ©gie par une procĂ©dure juridique. Les habitants des bidonvilles ne sont pas sujets Ă  expropriation car ils Ă©taient installĂ©s sur des terrains qui ne leur appartiennent pas. Mais puisque nous sommes dans une approche inclusive, nous avons dĂ©cidĂ© de les inclure dans le projet. C’est ce que j’appelle le droit du premier habitant. A Zenata, environ 180 hectares sont rĂ©servĂ©s au relogement de ces habitants, soit 50 000 personnes. OĂč en est le projet aujourd’hui ? Le projet a dĂ©jĂ  franchi plusieurs Ă©tapes. L’alimentation en eau potable, l’électrification et les travaux d’assainissement sont achevĂ©s. L’échangeur autoroutier est prĂȘt. Tous les travaux d’infrastructures liĂ©s Ă  la partie cĂŽtiĂšre sont en cours de construction. Le pĂŽle commercial, le pĂŽle santĂ© et le pĂŽle Ă©ducation sont en route. Une ville ne se construit pas du jour au lendemain, c’est un projet sur une trentaine d’annĂ©es. Lire aussi Ville vivable, ville durable ? Tous les projets de villes nouvelles qui ont vu le jour au Maroc sont considĂ©rĂ©s comme un Ă©chec. En quoi Zenata est-elle diffĂ©rente ? Un indicateur Ă©loquent m’a laissĂ© perplexe quand j’ai commencĂ© Ă  travailler sur le projet de Zenata 75 % des villes nouvelles construites dans le monde sont considĂ©rĂ©es comme un Ă©chec. Pourquoi ? D’une part Ă  cause de l’accessibilitĂ©. Or notre premiĂšre trame de rĂ©flexion s’est concentrĂ©e sur les transports en commun et les infrastructures d’accĂšs. D’autre part Ă  cause la mono-spĂ©cialitĂ©. On condamne les villes nouvelles Ă  des villes-dortoirs ou, Ă  l’inverse, Ă  des villes industrielles. A Zenata, nous avons trouvĂ© le juste Ă©quilibre entre rĂ©sidentiel et activitĂ© un emploi pour trois habitants. C’est le bon ratio aujourd’hui pour assurer le succĂšs d’une ville nouvelle. En crĂ©ant votre propre label Ă©co-citĂ©, avez-vous l’ambition de construire d’autres villes sur le modĂšle de Zenata ? Zenata est un projet pilote qui a Ă©tĂ© initiĂ© sur instruction royale. L’idĂ©e, Ă  travers notre rĂ©fĂ©rentiel labellisĂ©, est de rĂ©pondre Ă  la politique du roi Mohammed VI de se tourner vers l’Afrique. Nous voulons exporter ce modĂšle sur le continent africain et peut-ĂȘtre dans d’autres pays du Sud. C’est pourquoi nous avons pris en compte la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des pays Ă©mergents, pas seulement du Maroc. A travers cette dĂ©marche d’éco-conception, nous allons pouvoir certifier des territoires et concevoir des villes dans d’autres pays Ă©mergents. Nous tenons particuliĂšrement Ă  aider les pays africains, nos pays frĂšres, Ă  construire les villes durables de demain grĂące Ă  la valise Ă  outils urbaine que nous avons créée. Le sommaire de notre sĂ©rie L’Afrique en villes » Cet Ă©tĂ©, Le Monde Afrique propose une sĂ©rie de reportages dans seize villes, de Kinshasa jusqu’à Tanger. Episode 30 La nouvelle Tanger, grand Ɠuvre de Mohammed VI Episode 29 Tamesna, une ville pas smart » du tout aux portes de Rabat Episode 28 Avec l’éco-citĂ© de Zenata, le Maroc veut crĂ©er un modĂšle pour les villes africaines » Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide Ă  Casablanca Episode 26 A Casablanca, la rue n’a pas dit son dernier mot Episode 25 On essaie de vendre aux Africains un concept de ville Ă©laborĂ© dans les confĂ©rences internationales » Episode 24 TER et couloirs de bus les projets pour dĂ©sengorger Dakar Episode 23 Les cars rapides, une institution sĂ©nĂ©galaise en sursis Episode 22 Au SĂ©nĂ©gal, un reporter-GPS dans les embouteillages de Dakar Episode 21 Ouaga, c’est tout dans le centre et rien dans les autres quartiers, mais ça va changer » Episode 20 A Ouagadougou, la mairie veut dĂ©velopper des centres-villes secondaires Episode 19 Les Abidjanais victimes des particules fines Ă  qui la faute ? Episode 18 Une star de l’architecture veut redonner vie Ă  Jamestown, quartier historique dĂ©shĂ©ritĂ© d’Accra Episode 17 A dĂ©faut de noms de rue, une appli gĂ©nĂšre des codes pour se repĂ©rer Ă  Accra Episode 16 Une journĂ©e avec Janet Adu, prĂ©sidente des bidonvilles du Ghana Episode 15 Africa Global Recycling, la PME togolaise qui transforme les dĂ©chets en or Episode 14 LomĂ© la poubelle », bientĂŽt de l’histoire ancienne ? Episode 13 Tout s’invente dans le fab lab » de LomĂ©, mĂȘme la ville de demain Episode 12 A LomĂ©, SĂ©namĂ© Koffi Agbodjinou veut transposer les codes du village Ă  la ville Episode 11 A l’école d’architecture de LomĂ©, dĂ©fense de copier les villes occidentales Episode 10 A Cotonou, l’agriculture urbaine perd du terrain face au bĂ©ton Episode 9 GrĂące Ă  la tomate, la ville nigĂ©riane de Kano se voit dĂ©jĂ  en DubaĂŻ du Sahel » Episode 8 Au Nigeria, une radio lutte contre les bulldozers dans les bidonvilles de Port Harcourt Episode 7 BangangtĂ©, la ville la plus propre du Cameroun, manque cruellement d’eau Episode 6 A Douala, les parfums mortels » de la dĂ©charge du Bois des singes Episode 5 Pour continuer de rayonner, Douala contrainte de se rĂ©inventer Episode 4 CoupĂ©e de son arriĂšre-pays, Bangui vit dans sa bulle Episode 3 Une journĂ©e avec JosĂ©e Muamba, qui rĂȘve d’une Kinoise avec des ambitions » Episode 2 MĂ©gapole insaisissable, Kinshasa croĂźt hors de tout contrĂŽle Episode 1 Un milliard de citadins dans vingt ans l’Afrique est-elle prĂȘte ? PrĂ©sentation de la sĂ©rie L’Afrique en villes » 28 Ă©tapes, 15 reporters Ghalia KadiriCasablanca, correspondance Laville de demain ! Les Ă©lĂšves de 6e du collĂšge Notre-Dame de Kerbonne ont imaginĂ©, le temps d’un chapitre de gĂ©ographie, la ville de demain. Comment loger une population urbaine grandissante, assurer ses dĂ©placements et la nourrir ? Comment approvisionner les villes en eau et en Ă©nergie ? 54 % de la population mondiale vit actuellement en zone urbaine. En 2050, cette part aura dĂ©passĂ© les 65 %*. La ville est manifestement l’espace de vie de demain et il faut l’organiser de façon Ă  ne pas finir Ă©touffĂ© par la concentration dĂ©mographique. C’est pourquoi de nombreux mĂ©tiers travaillent Ă  concevoir et mettre sur pied les bĂątiments, quartiers et villes intelligentes du futur. Certains sont nĂ©s d’une nouvelle technologie issue de la construction et conquiert peu Ă  peu d’autres secteurs. D’autres, dĂ©jĂ  existants, mutent pour s’adapter aux nouveaux besoins d’habitants en quĂȘte de plus de proximitĂ©. Tous sont sans conteste des filiĂšres d’avenir. De quoi crĂ©er quelques vocations. Auditeur BIM et BIM manager des jeunes mĂ©tiers inspirĂ©s du bĂątimentAu cƓur des chantiers de villes et quartiers intelligents, la technologie du Building Information Modeling BIM rĂ©volutionne les maniĂšres de mener un projet. Cette maquette numĂ©rique dĂ©taillĂ©e et collaborative permet Ă  tous les acteurs d’un projet de l’électricien au client final, de pouvoir modifier en temps rĂ©el une vue 3D pour visualiser le bĂątiment ou le quartier en cours de conception. Une sorte de chantier virtuel avant les vrais travaux. Vu l’importance de cette technologie, des prestataires et de nouveaux mĂ©tiers sont nĂ©s autour de sa maĂźtrise. C’est le cas chez NextGen Village, une entreprise chez qui l’on peut trouver des auditeurs BIM. Ces professionnels accompagnent entreprises et acteurs publics dans leur transition numĂ©rique en installant une solution BIM adaptĂ©e aux besoins du client. Au Perray-en-Yvelines 78 par exemple, une commune qui souhaite devenir Ă  la fois autonome et productrice d’énergie, les auditeurs BIM de NextGen Village interviennent auprĂšs des agents de la collectivitĂ© pour les convertir au BIM, ce qui leur permettra ensuite de gĂ©rer l’installation d’une centrale biomasse afin de crĂ©er Ă  la fois de l’électricitĂ© et de la chaleur Ă  partir de combustible naturel. Il y a aussi les BIM managers, sorte de chefs de projet augmentĂ©s, chargĂ©s de coordonner et contrĂŽler la conception ou l’exploitation d’un bĂątiment, d’un quartier entier, voire d’une ville. Ils jonglent entre jargon numĂ©rique et vocabulaire politique pour mettre d’accord les diffĂ©rents acteurs d’un projet. Outre des compĂ©tences techniques, le BIM manager doit ĂȘtre dotĂ© d’un esprit de synthĂšse et ĂȘtre capable de comprendre les enjeux des acteurs dans un projet. Il est pĂ©dagogue, sait expliquer, nĂ©gocier, partager les ambitions de chacun et embarquer les acteurs vers un mĂȘme objectif », rĂ©sume Marie-Françoise Guyonnaud, responsable du MBA Smart city et management des Ă©co quartiers Ă  l’Institut LĂ©onard de Vinci et prĂ©sident de NextGen Village. À titre, d’exemple, un BIM manager qui intervient dans la phase d’exploitation d’un bĂątiment, est capable selon Marie-Françoise Guyonnaud de rĂ©duire de 75 % sa facture Ă©nergĂ©tique grĂące Ă  des donnĂ©es du BIM qu’il aura analysĂ©es. >> En savoir plus avec Explorimmo À quoi ressembleront nos villes en 2050 ? Gestionnaire de l’énergie le concierge de la consommation d’énergieL’un des objectifs d’une smart city est de consommer le moins d’énergie possible. Place donc aux objets connectĂ©s Les capteurs sont lĂ  pour mesurer la consommation. Il faut ensuite l’analyser et envisager des amĂ©liorations », relĂšve Guillaume GuĂ©rard, enseignant-chercheur au dĂ©partement nouvelles Ă©nergies de l’École supĂ©rieure d’ingĂ©nieurs LĂ©onard de Vinci ESILV. C’est le rĂŽle des gestionnaires d’énergie qui travaillent pour les syndics de copropriĂ©tĂ©, les entreprises ou les services de l’État qui exploitent un bĂątiment. Les gestionnaires d’énergie de Green Office, une marque de Bouygues Immobilier, pilotent par exemple Ă  Meudon les locaux de l’entreprise Sopra Steria afin que les charges fixĂ©es dans le cadre d’un contrat de performance Ă©nergĂ©tique ne dĂ©passent pas les montants convenus. S’ils sont dĂ©passĂ©s, ces experts de la donnĂ©e sont capables d’attribuer un malus Ă  l’exploitant du bĂątiment et un bonus dans le cas contraire. Un architecte d’intĂ©rieur qui pense Ă  votre consommation d’énergieL’amĂ©nagement d’espace fait aussi partie d’un objectif de rĂ©duction de la consommation d’énergie. Entre alors en jeu un nouveau type d’architecte d’intĂ©rieur, appelĂ© parfois energy manager. Ceux-lĂ  n’interviennent pas pour vous conseiller sur la couleur de votre cuisine, mais plutĂŽt sur la disposition de l’électromĂ©nager et des meubles afin d’éviter toute dĂ©perdition de chaleur. On peut dĂ©jĂ  croiser ces profils plutĂŽt ingĂ©nieurs chez Stimergy, une sociĂ©tĂ© qui a installĂ© son data center sous la piscine municipale de la Buttes-aux-Cailles, dans le XIIIe arrondissement de Paris, pour chauffer l’eau grĂące Ă  la chaleur Ă©mise par les serveurs. À Saint-Étienne ou encore dans le XVe arrondissement de Paris, le mĂȘme procĂ©dĂ© a Ă©tĂ© installĂ© dans des immeubles d’habitation. Les nouvelles missions des facteursMais tout ne sera pas qu’ingĂ©nierie et big data dans la ville nouvelle gĂ©nĂ©ration. Les services de proximitĂ© devraient retrouver une raison de vivre, pour au moins un motif en 2050, un tiers de la population française sera ĂągĂ©e de plus de 60 ans**. La Poste y a vu une possibilitĂ© de diversification. Les facteurs sont des gens qui passent tous les jours chez nous et pourraient faire beaucoup de choses pour les personnes dont la mobilitĂ© est rĂ©duite portage de mĂ©dicaments, des soins basiques ou rĂ©cupĂ©rer des colis Ă  envoyer », remarque Christian Grellier, directeur de l’innovation et du dĂ©veloppement durable de Bouygues Immobilier. Les facteurs de La Poste se chargent dĂ©jĂ  d’effectuer des visites rĂ©guliĂšres aux seniors, dans le cadre de l’offre Veiller sur mes parents ». Plus rĂ©cemment, une partie des agents postiers ont ajoutĂ© une autre corde Ă  leur arc en faisant passer l’examen du code de la route au sein des antennes postales locales. Preuve que dans la smart city, le lien humain est loin de disparaĂźtre. * Estimations de la Banque Mondiale, 2015. **Projections de population pour la France mĂ©tropolitaine Ă  l'horizon 2050, Insee, 2006. 1asqk.
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