EnGrÚce, la fréquentation touristique bat des records mais pose des questions . Les résultats exceptionnels de 2019, lorsque 33 millions de

AccueilTous nos treks et randonnĂ©es Ă  vĂ©loGrĂšce - CycladesEgine, Agistri, Poros, Hydra et Methana, les Ăźles Saroniques Ă  vĂ©lo. A quelques heures d'AthĂšnes, ces Ăźles animĂ©es toute l'annĂ©e combinent tous les charmes et atouts de la GrĂšce pour ce sĂ©jour Ă  vĂ©lo haut en voyage en rĂ©sumĂ© A quelques encablures d'AthĂšnes, ce voyage combine agrĂ©ablement plusieurs Ăźles Ă  vĂ©lo dans le Golfe Saronique, offrant un climat doux et agrĂ©able toute l'annĂ©e ainsi que de jolis ports Ă  l'architecture nĂ©o-classique. Les cafĂ©s et tavernes bordent les quais des petits ports de pĂȘcheurs, les routes et pistes sentent bon la garrigue et les arrĂȘts baignades sur de belles plages et criques aux eaux cristallines ponctuent ce sĂ©jour Ă  vĂ©lo en toute libertĂ©. Il ne vous reste plus qu'Ă  profiter d'un coucher de soleil sur le port, savourer les pistaches d'Egine Ă  l'apĂ©ritif, et goĂ»ter Ă  la cuisine grecque dans une taverne locale du port!LES POINTS FORTS Un voyage rĂ©alisable toute l'annĂ©eLa dĂ©couverte de 4 Ăźles complĂ©mentairesUne balade Ă  pied Ă  Hydra, Ăźle classĂ©e par l'UnescoLocation de VTC et VAE de qualitĂ©Un smartphone Ă©quipĂ© de traces et fonds de cartes avec son support vĂ©lo en optionLe programme Jour 1ArrivĂ©e Ă  au PirĂ©e en bus public. PrĂ©sentation du sĂ©jour par nos Ă©quipes sur place lors de votre arrivĂ©e Ă  l'hĂŽtel, prise en main des vĂ©los et du matĂ©riel, rĂ©glages. Si arrivĂ©e prĂ©vue suffisamment tĂŽt, possibilitĂ© de passer la premiĂšre nuit sur l'Ăźle d'Égine dernier bateau pour Egine vers 18h en hiver et plus tard en Ă©tĂ©.Nuit et petit dĂ©jeuner au PirĂ©e, ou sur l'Ăźle d'Égine selon heure d' 2Le PirĂ©e - Île d' le petit dĂ©jeuner, traversĂ©e en bateau vers Égine. AprĂšs un premier tour en ville, dĂ©part pour une randonnĂ©e vĂ©lo Ă  l'intĂ©rieur de l'Ăźle montĂ©e par une route tranquille jusqu'au pied du pic de l'Ăźle oĂč vous pouvez visiter les vestiges d'un temple dĂ©diĂ© Ă  Zeus. Descente sur la cĂŽte occidentale, baignade et remontĂ©e jusqu'au temple d'Afaia, considĂ©rĂ© comme prĂ©curseur du ParthĂ©non visite. Retour jusqu'Ă  Égine avec un dernier arrĂȘt sur le site mĂ©diĂ©val de Paliachora oĂč l'on peut visiter une multitude de chapelles byzantines perchĂ©es sur une colline et petit dĂ©jeuner Ă  39km. DĂ©nivelĂ© + 650m. Une variante plus courte vous sera Ă©galement 3Égine - Île d'Agistri - le petit dĂ©jeuner, excursion maritime jusqu'Ă  la petite Ăźle d'Agistri Ă  payer sur place. Visite de ses deux petits villages et randonnĂ©e Ă  vĂ©lo jusqu'Ă  Aponisos, au Sud-Ouest de l'ĂŻle. Retour par le mĂȘme chemin ou en option, par les pistes forestiĂšres de la partie Sud. Passage par la belle plage de Halikiada avant de reprendre le bateau pour Égine en fin d' et petit dĂ©jeuner Ă  4Égine - en bateau aprĂšs le petit dĂ©jeuner pour l'Ăźle de Poros. En hiver, selon les liaisons de bateaux, il sera peut-ĂȘtre nĂ©cessaire de repasser par le un passage par l'hĂŽtel pour dĂ©poser vos affaires, randonnĂ©e Ă  vĂ©lo autour de l'Ăźle de Poros avec un ou plusieurs arrĂȘts baignades et en passant par le site du temple de PosĂ©idon. En fin de journĂ©e, tour Ă  pied dans les ruelles de la ville et petit dĂ©jeuner Ă  18km. DĂ©nivelĂ© + 5Poros - Hydra - pour l'Ăźle d'Hydra dans la matinĂ©e. Visite de sa ville pittoresque, entiĂšrement classĂ©e, Ă  pied, aprĂšs avoir laissĂ© son vĂ©lo au port puisque tout vĂ©hicule -motorisĂ© ou non- est interdit de circuler sur l'Ăźle. Baignade sur ses cĂŽtes rocheuses ou une des petites criques proches de la ville et dĂ©jeuner avant d'embarquer sur un petit bateau rĂ©gulier pour regagner la belle cĂŽte sauvage d'Argolis. Retour Ă  Poros par une route du littoral qui alterne oliveraies et criques plusieurs possibilitĂ©s de baignade. ArrivĂ©e Ă  Galatas et bac pour l'Ăźle de la rotation de bateau le permet, le programme pourra se faire dans l'autre et petit dĂ©jeuner Ă  22km. DĂ©nivelĂ© + 280m. 1 heure de randonnĂ©e dans la ville d' 6Poros - Peninsule de pour Galatas et route pour la pĂ©ninsule volcanique de Methana. Sur le chemin, dĂ©tour par les vestiges de l'ancienne ville de Trizina visite et possibilitĂ© de laisser les vĂ©los pour une randonnĂ©e pĂ©destre. Poursuite sur la route du littoral Ouest de la pĂ©ninsule avec deux haltes, afin de visiter les vestiges de l'acropole d'Arsinoe et le port de pĂȘche pittoresque de Vathi possibilitĂ© de baignade. DerniĂšre montĂ©e au village de MĂ©galochori pour une nuitĂ©e dans une pension et petit dĂ©jeuner sur la pĂ©ninsule de 28km. DĂ©nivelĂ© + 400m / - 7MethanaRandonnĂ©e en boucle sur les routes tranquilles de l'arriĂšre-pays de la pĂ©ninsule, quasiment inhabitĂ©. ArrivĂ©e au pied d'un des sommets pour continuer Ă  pied jusqu'Ă  son pic oĂč on distingue des fortifications de l'Ă©poque byzantine et mĂȘme MycĂ©nienne. Descente par le mĂȘme sentier pour reprendre la route jusqu'au pied du volcan cette fois qui bien qu'Ă©teint impressionne par son paysage caractĂ©ristique. DeuxiĂšme petite randonnĂ©e pour regagner le sommet avant de redescendre au port de pĂȘche de Vathy. PossibilitĂ© de baignade avant de regagner le village de Megalochori ou Agio et petit dĂ©jeuner sur la pĂ©ninsule de 22km. DĂ©nivelĂ© + 600m / - 8Methana - retour PirĂ©eDerniĂšre randonnĂ©e sur la pĂ©ninsule avant de la quitter poursuite des routes tranquilles de son littoral Nord-Ouest jusqu'au hameau cĂŽtier de Agios Nikolaos oĂč l'on pourra profiter d'un bain thermal Ă  des sources pleines de propriĂ©tĂ©s, rĂ©putĂ©es depuis l'antiquitĂ©. Retour par le mĂȘme chemin pour regagner la ville de Methana. Embarquement pour le PirĂ©e dans l'aprĂšs-midi. Restitution du 30km. DĂ©nivelĂ© + 200m / - 9DĂ©parttemps libre pour visiter AthĂšnes selon vos horaires de VOTRE SÉJOURPour complĂ©ter votre dĂ©couverte, penser Ă  la possibilitĂ© d'enchainer votre sĂ©jour sur une autre randonnĂ©e Ă  pied en libertĂ© par exemple sur le Peloponnese et la visite des sites antiques GR2PELO ; sur le MĂ©tĂ©ores, lieu emblĂ©matique et fascinant de GrĂšce GR2METE ; sur la CrĂšte, pour un classique de la randonnĂ©e itinĂ©rante GR2CRET ; dans le golfe Saronique proche d'Athenes en vĂ©lo... GR9SARO et bien d'autres encore...ou sur une randonnĂ©e accompagnĂ©e dans les Cyclades GR1CYCC, en CrĂšte GR1CREC, sur les pas d'Hercule dans le PĂ©loponnese GR1PELO. N'hĂ©siter pas a nous consulter. DĂ©tails PratiquesEquipementFormalitĂ©s et SantĂ©PaysInfos COVIDDATES DE PROGRAMMATION Toute l'annĂ©e 2022. PrivilĂ©gier un dĂ©part le J1, un samedi ou dimanche, en raison de la liaison maritime entre Methana et le PirĂ©e qui a lieu le week-end Au PirĂ©e le J1. Vous devrez vous y rendre par vos propres moyens. L'heure et lieu de rendez-vous vous seront prĂ©cisĂ©s avant votre dĂ©part. Le trajet en bus de l'aĂ©roport d'AthĂšnes au PirĂ©e coĂ»te environ 5€/ DU SÉJOUR Au PirĂ©e le J9, aprĂšs le petit Moyen, une condition physique correcte ainsi qu'une pratique rĂ©guliĂšre du vĂ©lo sont fortement recommandĂ©es. Cependant, la possibilitĂ© de louer nos VĂ©los Ă  Assistance Électrique rend ce sĂ©jour accessible Ă  des cyclistes occasionnels. Les montĂ©es peuvent parfois ĂȘtre en juillet et aout, il peut faire chaud 35°. Il est nĂ©cessaire de supporter la GARANTI À PARTIR DE pers. 2PORTAGE Seulement vos affaires de la journĂ©e en randonnĂ©e. Les bagages seront transportĂ©s du port a l'hĂ©bergement et vis versa. Vous assurerez vos dĂ©placements en vĂ©lo pendant ce DES BAGAGES Vos bagages sont transportĂ©sENCADREMENT SĂ©jour en libertĂ© sans sur place accueil en prĂ©sentiel ou tĂ©lĂ©phonique en En hĂŽtels ou pensions simples et typiques avec Vous vous organiserez des pique-niques pour le midi. Vous trouverez des petites boutiques, boulangeries etc... dans les villages, Ă  proximitĂ© d'oĂč vous serez logĂ©s. Pour le soir, on trouve aussi de bonnes tavernes pour dĂźners de spĂ©cialitĂ©s de 8 Ă  13 €/dĂźner.DÉPLACEMENTS DĂ©placements en bateau et en vĂ©lo. CONTENU POCHETTE VOYAGE 15 jours avant votre dĂ©part, mais aprĂšs rĂ©ception du solde de votre sĂ©jour, nous vous enverrons une pochette voyage comprenant fiche pratique, Ă©tiquettes pour vos bagages, carte et topo ainsi que les documents contractuels facture, contrat d'assurance.LES BAGAGES un grand sac Ă  dos de voyage contenant l'ensemble de vos affaires. Attention au poids, il faut qu'il puisse ĂȘtre transportable Ă  la main. un sac Ă  dos 40 litres qui vous servira de bagage Ă  main pendant le voyage, et pour les balades de la VETEMENTS A adapter selon les saisons une paire de chaussures adaptĂ©es au pĂ©dalageune paire de tennis pour le voyage et le confort Ă  l'Ă©tape ou des nu-piedsun coupe-vent Goretexun pull et une fourrure polaireun shortun maillot de bainun pantalon long en toile lĂ©gĂšrechaussettes de laine pas trop grossesT-shirts et sous-vĂȘtements de rechangechapeaucape de pluieLE MATERIEL A EMPORTER serviette de toilettelunettes de soleilprotection solairegourde d'au moins un litre en alu ou poche Ă  eau type Camel-Backlampe de poche ou frontale + pile de rechange1 couteau de pochevotre appareil photon'oubliez pas votre carte d'identitĂ©FORMALITÉS PASSEPORTCarte d'identitĂ© ou passeport en cours de les mineurs Les enfants mineurs français doivent possĂ©der leur propre piĂšce d'identitĂ© CNI pour l'UE et passeport pour l'Ă©tranger.ATTENTION l'autorisation de sortie du territoire est obligatoire pour tout mineur voyageant sans ses deux compter du 15/01/17, tout mineur qui voyage Ă  l'Ă©tranger sans ĂȘtre accompagnĂ© de ses parents devra ĂȘtre muni de sa piĂšce d'identitĂ© en cours de validitĂ© carte d'identitĂ© ou passeport selon la destination, d'un formulaire signĂ© par l'un des parents titulaire de l'autoritĂ© parentale autorisation de sortie du territoire, de la photocopie de la piĂšce d'identitĂ© du parent plus d'informations nous vous invitons Ă  vous rapprocher de votre COMPLÉMENTAIRESDe maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les informations transmises ne s'appliquent que pour les ressortissants français. Nous vous invitons Ă  les contrĂŽler sur le site du MinistĂšre des Affaires EtrangĂšres, dans la rubrique conseils aux GrĂšce La GrĂšce a un climat typiquement mĂ©diterranĂ©en hivers doux et humides, Ă©tĂ©s chauds et secs. Cependant, on trouve une variĂ©tĂ© de sous-climats liĂ©s au relief bloquant les influences venues de l'ouest et plus chargĂ©es en longues pĂ©riodes de jours pluvieux consĂ©cutifs sont peu frĂ©quentes, mĂȘme pendant l'hiver, et le ciel ne reste pas nuageux. Les prĂ©cipitations maximales se situent en dĂ©cembre, janvier et fĂ©vrier. Des jours de "mauvais temps" en hiver sont souvent interrompus, pendant le mois de janvier et la premiĂšre quinzaine de fĂ©vrier, par des jours ensoleillĂ©s, connus sous le nom de "jours alcyoniens", cĂ©lĂšbres depuis l' arrive brusquement et brĂ»le tout. Pendant les mois torrides juillet et aoĂ»t, certaines rĂ©gions ont Ă  supporter des tempĂ©ratures allant de 36 Ă  45 °C. Il arrive souvent qu'en juillet et aoĂ»t, il ne tombe pas une goutte de pluie. En Ă©tĂ©, le vent des Ăźles, le meltĂ©mi, peut souffler trĂšs fort, et rendre la mer dangereuse ou, sur les Ăźles, donner une impression de fraĂźcheur, notamment en moy. C°91322,526,52112,5PrĂ©c. moy mm51351663363,5HĂ©raklionjan/fĂ©vmars/avrmai/juinjuil/aoutsept/octnov/dĂ©cT° moy. C°1214,621,325,321,315,2PrĂ©c. moy mm83,543,5914468Rhodesjan/fĂ©vmars/avrmai/juinjuil/aoutsept/octnov/dĂ©cT° moy. C°11,814,922,827,422,614,8PrĂ©c. moy mm153,559,512,50,545,5175DÉCALAGE HORAIRE GrĂšce On ajoute 1h en hiver et 1h Ă©galement en Ă©tĂ© par rapport Ă  la Chaque destination avance Ă  son rythme dans la levĂ©e des restrictions et des mesures sanitaires face au COVID. Certaines ouvrent leurs portes aux non vaccinĂ©s sans restriction ; d’autres, quoique ouvertes aux non vaccinĂ©s, imposent encore des contraintes incompatibles avec l’organisation de nos sĂ©jours ; et d’autres encore sont toujours complĂštement fermĂ©es au tourisme. Pour chacune d’entre elles, rĂ©fĂ©rez-vous au paragraphe suivant. Cependant de maniĂšre commune Ă  tous nos voyages, nous vous invitons Ă  vous munir d’un minimum de masques, de gel hydro-alcoolique et d'un auto-test. Si vous vous inscrivez seule en chambre Ă  2 lits twin », vous acceptez d'assumer les consĂ©quences Ă©ventuelles liĂ©es au partage de la chambre et donc de la salle de bain et des sanitaires avec une autre personne du groupe vaccinĂ©e ou non-vaccinĂ©e. Dans le cas contraire, nous vous recommandons de souscrire Ă  l'option supplĂ©ment chambre individuelle ».Le guide pour les sĂ©jours accompagnĂ©s sera Ă  votre Ă©coute. Digne de confiance, n'hĂ©sitez pas Ă  lui confier en premier lieu vos craintes ou problĂšmes. Il fera le maximum pour vous apporter son aide et tĂącher de rĂ©soudre la situation de maniĂšre efficace. Par ailleurs, lui et les hĂŽtes qui vous recevront hĂŽteliers, gardiens de refuge, restaurateurs, transporteurs, Ă©quipes locales... sont les garants du bon dĂ©roulement du sĂ©jour et vous demanderont d'appliquer certaines consignes sanitaires, si cela est nĂ©cessaire. Par respect envers eux et les autres personnes qui composent le groupe, nous vous demandons de vous engager Ă  respecter les consignes qui vous seront formulĂ©es. Si vous avez choisi de prendre le vol avec nous, nous informerons des Ă©lĂ©ments spĂ©cifiques transmis par la compagnie aĂ©rienne avec votre convocation Ă  l'aĂ©roport, lĂ  aussi si cela est nĂ©cessaire. Soyez rassurĂ©s et optimistes, car comme vous le savez, la randonnĂ©e est une pratique qui permet de vivre de longs et savoureux moments durant lesquels le port du masque n'est pas obligatoire quelque soit la destination ! Alors, respirez et souriez !Informations spĂ©cifiques sur cette destination et plus particuliĂšrement sur ce sĂ©jour informations au 06/05/2022 et soumises a Ă©volution.plus d'obligation liĂ©e au COVID pass vaccinal, test, PLF etc... ; seul le masque est encore obligatoire dans les transports en communs. Pour vous inscrire ou crĂ©er gratuitement votre devis, choisissez votre pĂ©riode de dĂ©part et cliquez sur le prix par personne correspondant Ă  votre choix. Votre date de dĂ©part vous sera demandĂ©e Ă  l’étape suivante. DuAu2 pers. 1 ch. triple4 pers. Ven 01/07/2022Mer 31/08/2022665 € 615 € 635 € Jeu 01/09/2022Ven 30/09/2022595 € 565 € 565 € Sam 01/10/2022Mar 20/12/2022565 € 515 € 545 € Liste des options complĂ©mentaires Ă  sĂ©lectionner ultĂ©rieurement LibellĂ©PĂ©riodePrix Acheminement restitution vĂ©los au PirĂ©e qq soit le nombredu 20/01/2022 au 28/12/2022130 € supplĂ©ment location d un VTC du 20/01/2022 au 28/12/2022240 € SupplĂ©ment chambre individuelle sous rĂ©serve de disponibilitĂ©du 20/01/2022 au 28/12/2022150 € SupplĂ©ment location d un vĂ©lo Ă  Ă  assistance Ă©lectriquedu 20/01/2022 au 28/12/2022350 € LE PRIX COMPREND 8 nuits en hĂŽtel avec petit dĂ©jeunerles transferts en ferry sauf sur l'Ăźle d'Agistri et la liaison du J5 d'Hydra a Metoxile carnet de route pour 2 Ă  4 personnesle transfert des bagages de hĂ©bergement au port et du port a l'hĂ©bergementLE PRIX NE COMPREND PAS le vol les transferts aĂ©roport / hĂŽtel / aĂ©roportles repas pique-niques du midi et dĂźners la taxe de sĂ©jourles entrĂ©es des sitesles visitesles boissonsles frais d'inscription la location des vĂ©losl'assurancele ferry pour l'Ăźle d'Agistri A/R et la liaison Methana-Metoxi 12€ environla location du smarthphone Ă©quipĂ© des cartes locales si vous le souhaitez 30€/semaineles Ă©ventuels frais de test PCR ou antigĂ©nique et de dĂ©placement pour rejoindre le laboratoire. Prolongez votre sĂ©jour Tous nos voyages Ă  vĂ©lo "GrĂšce - Cyclades" Les voyageurs qui aiment ce circuit ont aimĂ© Ă©galement Italie, Sardaigne 8 jours - 7 nuits - 6 Ă©tapes VAE/VTC À partir de 755 € Portugal 8 jours - 7 nuits - 6 Ă©tapes VTT/VTC/VAE À partir de 990 € Portugal 8 jours - 7 nuits - 6 Ă©tapes VTT/VTC/VAE À partir de 990 € Suivez-nous

Enquelques heures ce lundi, quelque 600 migrants, rĂ©partis sur cinq voiliers et quatre canots, ont Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s de traverser la mer ÉgĂ©e et donc d'entrer en GrĂšce depuis la La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 7 lettres et commence par la lettre N Les solutions ✅ pour QUI A RAPPORT À LA GRÈCE MODERNE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "QUI A RAPPORT À LA GRÈCE MODERNE" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
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Pushback » de migrants en GrÚce: un rapport accable Frontex (média) Agence France-Presse. 28 juillet 2022 à 14h11 Partager sur Facebook Partager sur
PubliĂ© le 31 juillet 2022 Ă  11h00min par Nombre de visite 373 Les enquĂȘteurs de l’UE fournissent des preuves dĂ©taillĂ©es des violations des droits humains commises par la GrĂšce. Ils prouvent que Frontex les connaissait trĂšs tĂŽt. Au lieu d’empĂȘcher les refoulements, il les a dissimulĂ©s en mentant au Parlement europĂ©en. Dissimulations, dissimulation et mensonges. Un rapport classifiĂ© rĂ©vĂšle toute l’étendue du scandale Frontex L’Office anti-fraude de l’UE a dĂ©couvert que l’Agence europĂ©enne des frontiĂšres avait dissimulĂ© et aidĂ© Ă  financer les refoulements illĂ©gaux de demandeurs d’asile en GrĂšce. Le rapport, que DER SPIEGEL a obtenu, met la pression sur la Commission europĂ©enne – et pourrait Ă©galement causer des problĂšmes Ă  la nouvelle direction de Frontex. Par Giorgos Christides et Steffen LĂŒdke avec DER SPIEGEL Pour lire l’article cliquez ici ; Le contenu du rapport d’enquĂȘte de l’OLAF, l’agence anti-fraude de l’Union europĂ©enne, est classifiĂ©. Les membres du Parlement europĂ©en ne sont autorisĂ©s Ă  y accĂ©der que sous des mesures de sĂ©curitĂ© strictes, et les citoyens normaux ne sont pas autorisĂ©s Ă  le voir. Mais Margaritis Schinas, la vice-prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne, qui est responsable, entre autres, de la migration, y est autorisĂ©e. Et peut-ĂȘtre devrait-il le faire aussi. En fin de compte, il s’agit d’une question sensible qui relĂšve Ă©galement de son domaine de responsabilitĂ©. Les enquĂȘteurs ont pris 129 pages pour documenter l’implication de Frontex, l’agence des frontiĂšres de l’UE, dans les activitĂ©s illĂ©gales des garde-cĂŽtes grecs. Les gardes-frontiĂšres jettent systĂ©matiquement les demandeurs d’asile Ă  la dĂ©rive en mer dans la mer ÉgĂ©e - soit dans des bateaux branlants, soit sur des radeaux de sauvetage gonflables. Les enquĂȘteurs ont examinĂ© les e-mails privĂ©s et les messages WhatsApp de Fabrice Leggeri, l’ancien chef de Frontex, et de son Ă©quipe. Ils ont interrogĂ© des tĂ©moins et saisi des documents et des vidĂ©os. Mais Schinas a jusqu’à prĂ©sent montrĂ© trĂšs peu d’intĂ©rĂȘt pour le rapport. Lorsqu’un membre du Parlement europĂ©en lui a rĂ©cemment demandĂ© s’il l’avait lu, il a simplement changĂ© de sujet. Frontex finance les refoulements grecs Le rapport de l’OLAF a le potentiel de dĂ©truire des carriĂšres. L’un, celui de l’ancien chef de l’agence des gardes-frontiĂšres Leggeri, est dĂ©jĂ  terminĂ© . AprĂšs avoir pris connaissance du rapport d’enquĂȘte, le conseil d’administration de Frontex n’a eu d’autre choix que de l’exhorter Ă  se retirer. Ce que les enquĂȘteurs ont reconstituĂ©, cependant, est si explosif qu’il va bien au-delĂ  de Leggeri. En tant que tel, l’UE essaie de garder le rapport secret depuis des mois maintenant. Cependant, DER SPIEGEL, Le Monde et Lighthouse Reports ont tous obtenu des copies du rapport. Dans leurs conclusions, les enquĂȘteurs de l’UE fournissent des preuves dĂ©taillĂ©es des violations des droits de l’homme en GrĂšce. Et ils prouvent que Frontex les connaissait trĂšs tĂŽt. Au lieu d’empĂȘcher les refoulements, Leggeri et son Ă©quipe les ont dissimulĂ©s. Ils ont menti au Parlement europĂ©en et cachĂ© le fait que l’agence avait mĂȘme soutenu certains refoulements en utilisant l’argent des contribuables europĂ©ens. DER SPIEGEL a dĂ©jĂ  rĂ©vĂ©lĂ© la plupart de ces transgressions dans des recherches conjointes menĂ©es avec Lighthouse Reports. Avec son rapport, cependant, l’OLAF, une autoritĂ© de l’UE, Ă©tablit maintenant officiellement les violations de la loi et les fautes, documentant des dĂ©tails assez choquants en cours de route. Les 129 pages se lisent comme un acte d’accusation contre le gouvernement grec, qui affirme toujours qu’il n’a enfreint aucune loi. Cela crĂ©e Ă©galement une pression sur la directrice par intĂ©rim de Frontex, Aija Kalnaja, et sur la Commission europĂ©enne. Ils devront agir rapidement maintenant s’ils veulent rester libres de toute culpabilitĂ©. LaissĂ© Ă  la dĂ©rive en haute mer un officier des garde-cĂŽtes turcs sauve un enfant d’un radeau de sauvetage sur la mer ÉgĂ©e. Photo Emrah Gurel / AP LaissĂ© Ă  la dĂ©rive en haute mer un officier des garde-cĂŽtes turcs sauve un enfant d’un radeau de sauvetage sur la mer ÉgĂ©e. Un seul cas de refoulement illustre bien la quasi-totalitĂ© des mĂ©faits dont les enquĂȘteurs de l’OLAF accusent dĂ©sormais Frontex. Aux petites heures du matin du 5 aoĂ»t 2020, les garde-cĂŽtes grecs ont remorquĂ© un bateau gonflable pour rĂ©fugiĂ©s derriĂšre lui. Une trentaine de rĂ©fugiĂ©s Ă©taient assis sur le navire. Les Grecs auraient en fait dĂ» ramener les demandeurs d’asile en toute sĂ©curitĂ© Ă  terre et leur donner la possibilitĂ© de demander l’asile. Au lieu de cela, ils les ont ramenĂ©s vers la Turquie. Les responsables de Frontex ont pu suivre le refoulement en direct. Un avion de Frontex avait retransmis ce qui se passait au siĂšge Ă  Varsovie. À ce moment-lĂ , cependant, les gens de Frontex savaient depuis longtemps ce qui allait se passer. Ils connaissaient les images de rĂ©fugiĂ©s laissĂ©s Ă  l’abandon en mer ÉgĂ©e, et un rapport interne avait explicitement mis en garde contre les refoulements grecs. Un responsable avait notĂ© que les garde-cĂŽtes avaient mis les migrants dans une situation "qui peut gravement mettre en danger" leur vie. "La rĂ©pĂ©tition de ce genre d’évĂ©nements sic devient de plus en plus difficile Ă  gĂ©rer." Les refoulements ont posĂ© un "Ă©norme risque de rĂ©putation" Ă  l’agence, a Ă©crit le responsable. Retrait d’ un avion pour empĂȘcher l’enregistrement de violations des droits de l’homme Les enquĂȘteurs affirment que les chefs de Frontex ont empĂȘchĂ© la bonne enquĂȘte sur le refoulement. Au lieu de cela, ils ont retirĂ© un avion qui patrouillait dans la mer ÉgĂ©e pour le compte de Frontex. Officiellement, disait-on, l’avion Ă©tait nĂ©cessaire en MĂ©diterranĂ©e centrale. La vĂ©ritĂ©, cependant, Ă©tait que Frontex voulait Ă©viter d’enregistrer de nouvelles violations des droits de l’homme. Les enquĂȘteurs de l’OLAF en ont recueilli de nombreuses preuves. Ils citent des employĂ©s de Frontex qui fournissent des dĂ©clarations incriminant Leggeri. Ils ont Ă©galement dĂ©couvert une note manuscrite datant du 16 novembre 2020. Nous avons retirĂ© notre FSA il y a quelque temps, donc pas de tĂ©moin sic 
 » , prĂ©cise-t-on. FSA est l’abrĂ©viation de "Frontex Surveillance Aircraft". L’agence de l’UE, qui est tenue d’empĂȘcher les violations des droits fondamentaux, a dĂ©libĂ©rĂ©ment dĂ©tournĂ© le regard. Les enquĂȘteurs dĂ©taillent Ă©galement comment Frontex a utilisĂ© l’argent des contribuables europĂ©ens pour financer des refoulements dans au moins six cas. L’incident du 5 aoĂ»t, par exemple, a impliquĂ© le navire des garde-cĂŽtes grecs "CPB 137". L’agence avait cofinancĂ© la mission du bateau. La direction de l’agence savait exactement Ă  quel point l’affaire Ă©tait dĂ©licate – et l’a cachĂ© Ă  toutes les enquĂȘtes ultĂ©rieures du Parlement europĂ©en et du conseil d’administration de Frontex. "La question des droits fondamentaux est perçue comme un gadget, une sorte de gadget sans rĂ©elle utilitĂ© ni besoin." Un employĂ© de Frontex citĂ© dans le rapport de l’OLAF. L’ancien directeur de Frontex, Leggeri, est responsable de bon nombre de ces manquements. Il a systĂ©matiquement empĂȘchĂ© des enquĂȘtes plus dĂ©taillĂ©es - en prenant des mesures telles que la rĂ©tention de vidĂ©os et de documents cruciaux de la commissaire aux droits fondamentaux de l’agence Ă  l’époque, l’avocate espagnole Inmaculada Arnaez, comme l’ a rĂ©vĂ©lĂ© un prĂ©cĂ©dent rapport de DER SPIEGEL. Le rapport de l’OLAF fournit dĂ©sormais une corroboration supplĂ©mentaire des rĂ©vĂ©lations prĂ©cĂ©demment rapportĂ©es dans DER SPIEGEL, et donne Ă©galement des indices sur les motivations de Leggeri via des messages WhatsApp privĂ©s. A la lecture des messages, force est de constater que, pendant des annĂ©es, l’UE a tolĂ©rĂ© un homme aux tendances populistes de droite Ă  la tĂȘte de son agence de gestion des frontiĂšres. DĂšs 2018, la direction de l’agence avait craint que Frontex ne se transforme en quelque chose qui s’apparente Ă  un service de taxi » pour transporter les rĂ©fugiĂ©s. Leggeri et son Ă©quipe s’étaient Ă©galement mĂ©fiĂ©s de l’actuelle Commission europĂ©enne, la branche exĂ©cutive de l’UE. Les messages rĂ©vĂšlent leur conviction que la Commission est du cĂŽtĂ© des ONG qui dĂ©fendent les demandeurs d’asile. Plus tard, l’équipe dirigeante de l’agence s’insurge contre la bĂȘtise »de certains fonctionnaires de la Commission. À un moment donnĂ©, lorsque la commissaire aux affaires intĂ©rieures, Ylva Johansson, a promu l’intĂ©gration des immigrĂ©s dans l’UE sur Twitter, un message a dĂ©clarĂ© "Tout est dit". L’ancien directeur de Frontex Fabrice Leggeri tendances populistes de droite Photo Janek Skarzynski / AFP Mais le responsable des droits fondamentaux Arnaez a Ă©tĂ© le croque-mitaine prĂ©fĂ©rĂ© de la direction de Frontex. Elle est comparĂ©e dans les messages au dictateur Pol Pot, le meurtrier de masse communiste. Ils prĂ©tendent que l’officier des droits fondamentaux apporte un rĂ©gime de terreur Ă  la "khmĂšre rouge" Ă  l’agence. Leggeri n’est pas non plus le seul officiel qui semble entraver le travail d’Arnaez. Lors d’une rĂ©union, un membre du personnel de Frontex a averti Les officiers des droits fondamentaux ne sont pas de vrais collĂšgues de Frontex » . Ni Leggeri, ni les deux autres employĂ©s de Frontex qui font l’objet de graves accusations dans le rapport de l’OLAF, n’ont voulu commenter lorsqu’ils ont Ă©tĂ© contactĂ©s par DER SPIEGEL pour une rĂ©ponse. Il s’agit notamment de Thibauld de La Haye Jousselin, le bras droit de Leggeri, qui a Ă©galement quittĂ© l’agence depuis, et de Dirk Vande Ryse, ancien chef de la division Situational Awareness and Monitoring de Frontex, qui a Ă©tĂ© affectĂ© Ă  un autre poste. Le directeur par intĂ©rim de Frontex veut envoyer encore plus d’officiers en Aegean La nouvelle responsable par intĂ©rim de Frontex, Aija Kalnaja, aimerait en finir au plus vite. Elle dit que l’essentiel est que l’agence frontaliĂšre ne se retrouve plus jamais dans une situation comme celle-lĂ . Et pourtant, il se trouve dĂ©jĂ  dans une situation similaire des vidĂ©os et des tĂ©moignages montrent que de nouveaux refoulements se produisent presque tous les jours en mer ÉgĂ©e. Et Frontex continue de travailler en Ă©troite collaboration avec les gardes-frontiĂšres grecs. Kalnaja a elle-mĂȘme dĂ©clarĂ© qu’elle n’avait pas lu le rapport de l’OLAF – ceci malgrĂ© le fait qu’il rĂ©vĂšle toute une sĂ©rie de problĂšmes structurels qui n’ont rien Ă  voir avec Leggeri. Par exemple, il indique que les gardes-frontiĂšres grecs exercent apparemment des pressions sur les responsables de Frontex s’ils tentent de signaler des refoulements, comme l’a prĂ©cĂ©demment rapportĂ© DER SPIEGEL. Les Grecs dissimulent souvent les bateaux de rĂ©fugiĂ©s qui arrivent en n’enregistrant pas ces "dĂ©barquements fantĂŽmes" dans la base de donnĂ©es correspondante de Frontex. Selon les propres rĂ©glementations de Frontex, Kalnaja serait tenue de mettre fin Ă  une opĂ©ration s’il y a "des violations graves et persistantes des droits fondamentaux". Le rapport de l’OLAF ne laisse aucun doute sur le fait que c’est le cas dans la mer ÉgĂ©e. Mais Kalnaja ne pense mĂȘme pas Ă  retirer ses fonctionnaires – en fait, elle veut envoyer plus de personnel en mer ÉgĂ©e. En rĂ©ponse Ă  une question de DER SPIEGEL, la direction de Frontex a dĂ©clarĂ© qu’elle croit fermement » que l’agence devrait renforcer sa prĂ©sence dans le pays. La GrĂšce, Ă©crit Frontex, opĂšre dans un environnement gĂ©opolitique trĂšs complexe » . La pression sur la Commission europĂ©enne augmente Le rapport Olaf soulĂšve Ă©galement des questions sur la Commission europĂ©enne, qui transfĂšre chaque annĂ©e des millions d’euros Ă  AthĂšnes. L’argent est destinĂ© Ă  aider les Grecs Ă  gĂ©rer la migration conformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation europĂ©enne - et non Ă  abandonner des personnes dans des radeaux de sauvetage sans moteur en pleine mer. Aija Kalnaja, directrice par intĂ©rim de Frontex plus d’officiers en mer ÉgĂ©e Photo Martin Divisek / EPA Le commissaire aux affaires intĂ©rieures Johansson est politiquement responsable de Frontex. La politicienne sociale-dĂ©mocrate devra vivre avec le fait que l’usage de la force aux frontiĂšres extĂ©rieures de l’UE s’est intensifiĂ© sous sa direction. Johansson a publiquement appelĂ© le gouvernement grec Ă  mettre fin aux refoulements. Mais cela n’a rien changĂ©. Jusqu’à prĂ©sent, la Commission a hĂ©sitĂ© face aux appels Ă  rĂ©duire le financement d’AthĂšnes. La Commission n’a pas non plus engagĂ© de procĂ©dure d’infraction contre la GrĂšce. À Bruxelles, on considĂšre comme un secret de polichinelle que cela pourrait ĂȘtre liĂ© au vice-prĂ©sident de la Commission europĂ©enne, Schinas. Le profil Twitter de l’homme politique grec est ornĂ© du drapeau de son pays. Le politicien conservateur est membre du mĂȘme parti politique que le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. Lorsqu’il s’agit de questions politiquement sensibles, Schinas n’hĂ©site pas Ă  affirmer son influence, rapporte un initiĂ©. Dans une rĂ©cente interview , Schinas a dĂ©clarĂ© qu’il n’y avait aucune preuve solide que la Garde cĂŽtiĂšre ait effectuĂ© des refoulements. Selon lui, les accusations ont Ă©tĂ© portĂ©es exclusivement par des ONG, la presse et le rĂ©gime autoritaire d’Ankara » . Ce que le commissaire n’a pas mentionnĂ©, c’est le rapport de l’OLAF, auquel il a accĂšs depuis fin fĂ©vrier. AprĂšsĂȘtre allĂ© faire son devoir de citoyen Ă  son bureau de vote, de 8h Ă  18h, voire 20h dans les grandes villes, l'heure sera Ă  l'attente des rĂ©sultats. Comme pour l'Ă©lection
Guerre en Ukraine La France lance une opĂ©ration humanitaire d'Ă©vacuation Ă  Marioupol — 20 Minutes La France, la Turquie et la GrĂšce vont mener une opĂ©ration humanitaire » d’évacuation dans les tout prochains jours » de la ville assiĂ©gĂ©e de Marioupol, dans le sud de l’Ukraine, a annoncĂ© vendredi le prĂ©sident français Emmanuel Macron. Nous allons en lien avec la Turquie et avec la GrĂšce lancer une opĂ©ration humanitaire pour Ă©vacuer toutes celles et ceux qui souhaitent quitter Marioupol », a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  l’issue d’un sommet europĂ©en Ă  Bruxelles. J’aurai d’ici 48 Ă  72 heures une nouvelle discussion avec le prĂ©sident russe Vladimir Poutine pour bien en arrĂȘter les dĂ©tails et sĂ©curiser les modalitĂ©s », a prĂ©cisĂ© Macron. J’espĂšre pouvoir engager le maximum de parties prenantes dans cette opĂ©ration », a poursuivi le prĂ©sident français, assurant se mettre en capacitĂ© » de conduire cette Ă©vacuation dans les tout prochains jours ». civils tuĂ©s, prĂšs de bloquĂ©sMacron a affirmĂ© que les Ă©quipes de l’ElysĂ©e » avaient Ă©changĂ© vendredi avec le maire de Marioupol, ville de plus de habitants qui n’a plus aujourd’hui que habitants » vivant dans des situations dramatiques ». Plus de civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  Marioupol, d’aprĂšs un dernier bilan communiquĂ© par la mairie. Selon le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky, quelque personnes sont toujours bloquĂ©es dans ce port stratĂ©gique de la mer d’Azov qui est assiĂ©gĂ© par les troupes russes.
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Accueil État et collectivitĂ©s PIB par habitant quelle tendance en Europe et en France ? État et collectivitĂ©s 16 avril 2019 ‱ Corentin Droz-Georget Selon les derniers chiffres de Eurostat, l’institut statistique de l’Union europĂ©enne, le PIB par habitant de la France s’élĂšverait Ă  euros en 2018 alors qu’il s’élevait Ă  euros en 2007, soit avant la crise pendant laquelle il a chutĂ© Ă  euros pour l’annĂ©e 2009. Cet indicateur Ă©conomique permet de comparer les niveaux de richesse créée par diffĂ©rents pays car il calcule le rapport entre la valeur de la production finale d’un pays et la population de ce dernier sur une pĂ©riode dĂ©finie. Revenons sur l’évolution du PIB par habitant dans plusieurs pays d’Europe afin de comparer leurs performances Ă©conomiques. Le PIB par habitant Le PIB par habitant est un indicateur Ă©conomique qui permet de comparer les niveaux de richesse créée par diffĂ©rents pays, car il calcule le rapport entre la valeur de la production finale d’un pays et la population de ce dernier sur une pĂ©riode dĂ©finie. Cet indicateur est le rĂ©sultat du rapport entre le PIB, qui reprĂ©sente l’ensemble de la production de biens et services produits par un pays et la population rĂ©sidente de ce pays. Le terme de population rĂ©sidente reprĂ©sente les nationaux rĂ©sidents, ainsi que les personnes se trouvant ou ayant l’intention de se trouver sur le territoire Ă©conomique du pays pour une pĂ©riode d’au moins un an »[1]. Selon l’Office fĂ©dĂ©ral de la statistique suisse[2], la croissance du PIB par habitant dĂ©pend principalement de deux facteurs. PremiĂšrement, la productivitĂ© du travail qui reprĂ©sente le rapport entre le PIB et le nombre d’heures effectivement travaillĂ©es sur le territoire Ă©conomique considĂ©rĂ© ». DeuxiĂšmement, l’intrant en travail par habitant qui exprime le nombre moyen d’heures effectives de travail par habitant » sur une annĂ©e. En analysant des chiffres de plusieurs sources diffĂ©rentes, qui abordent le sujet par des mĂ©thodologies diffĂ©rentes, on constate que l’évolution du PIB par habitant des pays analysĂ©s est similaire, peu importe la mĂ©thodologie utilisĂ©e. En effet, Eurostat utilise le PIB en volumes chaĂźnĂ©s de 2010 en euros pour tous les pays, y compris la Suisse, la SuĂšde et le Royaume-Uni. La Banque mondiale utilise le mĂȘme procĂ©dĂ©, cependant en se basant sur le dollar amĂ©ricain comme monnaie de rĂ©fĂ©rence, d’une part et d’autre part en appliquant une paritĂ© de pouvoir d’achat PPA. Le PIB par habitant selon les chiffres de Eurostat Source Eurostat, PIB rĂ©el par habitant Le PIB par habitant selon les chiffres de la Banque mondiale Source Banque mondiale, PIB par habitant US $ courants Dans les deux graphiques ci-dessus, on constate que les courbes d’évolution de Eurostat correspondent Ă  celles de la Banque mondiale. En effet, dans les deux cas, la Suisse arrive largement en tĂȘte devant la SuĂšde qui, elle, devance facilement l’Allemagne. Viennent ensuite la France et le Royaume-Uni, quasiment au mĂȘme niveau. Ces chiffres cependant, ne tiennent pas compte du coĂ»t de la vie de chaque pays, ce qui peut rendre les comparaisons difficiles. De plus, tant les chiffres de Eurostat que ceux de la Banque mondiale, sont exprimĂ©s en une seule monnaie euros ou dollars alors que certains pays analysĂ©s disposent d’une autre monnaie, ce qui pose un problĂšme liĂ© aux fluctuations des taux de change. Partant, bien qu’il soit pratique Ă  utiliser pour les comparaisons internationales, cet indicateur n’est pas toujours parfait, compte tenu de ces Ă©lĂ©ments. Le PIB par habitant en paritĂ© de pouvoir d’achat PPA Source Banque mondiale, PIB par habitant en dollar PPA internationaux courants Pour pallier les problĂšmes soulevĂ©s par l’utilisation d’une monnaie unique pour comparer des pays disposant de monnaies diffĂ©rentes, la Banque mondiale utilise les taux de paritĂ© de pouvoir d’achat PPA. Le PPA est Ă©tabli sur la base d’un panier unique de biens et services pour dĂ©finir le niveau des prix de ce panier dans chaque pays. Le PIB en PPA est le produit intĂ©rieur brut converti en dollars internationaux courants au moyen des taux de paritĂ© des pouvoirs d'achat PPA. Un dollar international a le mĂȘme pouvoir d'achat sur le PIB du pays dĂ©clarant qu'un dollar amĂ©ricain aux États-Unis. »[3] Par consĂ©quent, grĂące Ă  la correction du PPA, il est possible de mesurer les diffĂ©rences de richesse de diffĂ©rents pays en tenant compte du niveau de productivitĂ© ainsi que du niveau des prix. On constate que le classement des pays analysĂ©s n’est pas grandement modifiĂ© avec l’introduction de la PPA. Les courbes correspondent aux deux graphiques prĂ©cĂ©dents, montrant un choc au moment de la crise de 2008, plus ou moins bien supportĂ©e par les diffĂ©rents pays et une progression globale depuis 2000. On peut nĂ©anmoins constater qu’en PPA l’Allemagne en bleu sur les graphiques rĂ©duit l’écart qu’elle avait avec la SuĂšde pour arriver au mĂȘme niveau de PIB par habitant en PPA en 2017. Situation de la France Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, le PIB par habitant de la France est infĂ©rieur Ă  celui de la Belgique, de la SuĂšde, de l’Allemagne et de la Suisse. L’écart avec l’Allemagne, la SuĂšde et la Suisse est notamment dĂ» au niveau de dette publique. Ces pays voient le niveau de leur dette par rapport au PIB diminuer depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000. Cependant, l’écart entre les PIB par habitant français et belge sont intrigants car la Belgique affiche un trĂšs fort taux d’endettement. On pourrait aussi s’intĂ©resser Ă  la balance commerciale pour expliquer ce faible PIB par habitant. Mais les principaux facteurs qui expliquent le retard de la France sur des Ă©conomies comme celle de l’Allemagne sont, notamment, le taux de chĂŽmage ou faible taux d’emploi et la trop faible durĂ©e du travail. En effet, la France affiche un taux de chĂŽmage bien plus Ă©levĂ© que celui de l’Allemagne, la Suisse, la SuĂšde, ou encore la Belgique. De plus, on constate que la France accuse un retard de plus de 10 points sur l’Allemagne concernant le taux d’emploi, ce qui impacte lourdement son PIB par habitant. Ce retard se retrouve dans chaque classe d’ñge, par exemple, le taux d’emploi des 15-24 est de plus de 45% en Allemagne alors qu’il n’atteint que 27,8% en France. Pour ce qui est de la classe d’ñge la plus active, les 25-54 ans, le taux d’emploi en Allemagne s’élĂšve Ă  83,9% alors qu’en France il est de 79,9%[4]. En matiĂšre de productivitĂ©, l’Allemagne surpasse Ă©galement la France. Une des principales raisons de cet Ă©cart peut s’expliquer par la capacitĂ© allemande Ă  dĂ©velopper des secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e et Ă  forte productivitĂ© »[5]. Pays ProductivitĂ© horaire base 2010 Temps travail moyen taux chĂŽmage taux emploi population active Allemagne 107,6 1356 h 3,62% 75,68% 78,20% Belgique 102,72 1546 h 6,33% 63,92% 68% Espagne 107,42 1686,5 h 16,54% 61,58% 73,90% France 105,93 1514 h 8,99% 65,18% 71,50% GrĂšce 92,81 1906 h 20,79% 53,80% 68,30% Italie 101,65 1722,6 h 10,83% 58,22% 65,40% Royaume-Uni 102,21 1514 h 4,23% 74,37% 77,60% SuĂšde 106,23 1453 h 6,59% 77% 82,50% Suisse 103,8 1570 h 4,68% 79,99% 84% Source OCDE 2017, Eurostat Analyse des facteurs de la croissance du PIB par habitant La croissance du PIB par habitant dĂ©pend de deux facteurs la productivitĂ© du travail qui reprĂ©sente le rapport entre le PIB et le nombre d’heures effectivement travaillĂ©es sur le territoire Ă©conomique considĂ©rĂ© »[6] et l’intrant en travail par habitant qui exprime le nombre moyen d’heures effectives de travail par habitant »[7] sur une annĂ©e. Dans le graphique ci-dessous qui date de 2015, on constate que si l’on cumule la productivitĂ© du travail et l’intrant en travail par habitant, on obtient le taux de croissance du PIB par habitant. Sur la pĂ©riode allant de 2002 Ă  2013, la France affiche une productivitĂ© du travail relativement faible, seules la GrĂšce, l’Italie et la Belgique font moins bien sur le plan europĂ©en. Cependant, en ce qui concerne l’intrant en travail par habitant, la grande majoritĂ© des pays analysĂ©s subissent un choc, y compris la France. Le cumul de ces deux rĂ©sultats donne un taux de croissance du PIB par habitant faible par rapport aux autres pays europĂ©ens, bien que supĂ©rieur Ă  celui du Danemark, de l’Irlande, de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie et de la GrĂšce. Office fĂ©dĂ©ral de la statistique, RĂ©vision du PIB par habitant, analyse de l’évolution de 1991 Ă  2013 », 2015. Puisque vous ĂȘtes là
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QuantĂ  la France, les mesures sont clairement insuffisantes comme l’a pointĂ© rĂ©cemment le Haut conseil pour le Climat : son devoir d’exemplaritĂ© doit la conduire Ă  avoir un objectif de neutralitĂ© carbone et rĂ©duire Ă©galement, au-delĂ  de ses seules Ă©missions territoriales, son empreinte carbone, consĂ©quence de nombreux produits importĂ©s et consommĂ©s en France.

mardi 12 septembre 2017 Depuis 2010 sont appliquĂ©es en GrĂšce des mesures ressemblant Ă©trangement, sur de nombreux points, aux "lois Travail XXL" qui doivent ĂȘtre prochainement adoptĂ©es par ordonnances en France. Sept ans aprĂšs les premiĂšres dispositions, le bilan est inquiĂ©tant. employĂ©e de la raffinerie d’Elefsina - photo Le 25 mai 2017, tout le monde a entendu parler de l’attentat perpĂ©trĂ©, en GrĂšce, contre LoukĂĄs PapadĂ­mos, l’ex-banquier reconverti en premier ministre qui, en novembre 2011, avait constituĂ© un gouvernement mĂȘlant les sociaux-dĂ©mocrates du Pasok, le parti de droite Nouvelle dĂ©mocratie et un parti d’extrĂȘme-droite appelĂ© LAOS. Une autre explosion est passĂ©e sous silence elle s’est produite dans l’entreprise Top Gas, Ă  Elefsina Ă  quelques kilomĂštres d’AthĂšnes, et a griĂšvement blessĂ© trois salariĂ©s. Elle est symbolique des conditions dans lesquelles vivent, au travail, des milliers de Grecs. Ironie de l’Histoire, c’est ce banquier qui a signĂ© l’acte de dĂ©cĂšs du droit du travail grec. "RĂ©formes" au nom de la "compĂ©titivitĂ©" Les cadres du droit du travail ont Ă©tĂ© dĂ©truits progressivement mais tout Ă©tait dĂ©jĂ  en germe dans le texte de 2010 », explique Ellie Varchalama, conseillĂšre juridique Ă  la GSEE, la confĂ©dĂ©ration syndicale du secteur privĂ©. La GrĂšce risque alors le dĂ©faut de paiement. Le gouvernement en place, dirigĂ© par Giorgos Papandreou, signe avec l’Union europĂ©enne, la Banque centrale europĂ©enne et le Fonds monĂ©taire international un accord de prĂȘt, en Ă©change de profondes rĂ©formes Ă  appliquer dans le pays. Elles comportent des baisses des salaires et des retraites, des hausses fiscales, des coupes dans les dĂ©penses publiques et sociales, des privatisations ou, encore, des rĂ©formes du marchĂ© du travail. Avec un prĂ©texte amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© et la productivitĂ© hellĂšnes. Mais l’économie plonge dans une rĂ©cession incessante, Ă  court de liquiditĂ©s. Deux autres prĂȘts et leur corollaire, deux mĂ©morandums, viendront donc s’ajouter. Ironie du sort, c’est celui paraphĂ© en 2012 par Loukas Papadimos qui va le plus loin dans les "rĂ©formes". Il est plus institutionnel que le prĂ©cĂ©dent ; il sape les nĂ©gociations collectives », analyse Savas Robolis, professeur Ă  l’UniversitĂ© Panteion d’AthĂšnes. Et pour cause, au programme suppression des conventions collectives et primautĂ©Ì aux accords d’entreprise qui peuvent mĂȘme ĂȘtre conclus avec des "associations de personnes" au dĂ©triment de la reprĂ©sentation syndicale, abolition des Prud’hommes, fin du financement des syndicats ou encore baisse du salaire minimum, qui passe de 751 euros pour tous Ă  586 euros bruts, et mĂȘme 510 euros pour les moins de vingt-cinq ans. En juillet, Alexis Tsipras, le leader du parti de la gauche, Syriza, est contraint de signer Ă  un troisiĂšme mĂ©morandum. Le systĂšme de retraite par rĂ©partition devient par capitalisation, la pension minimale est fixĂ©e Ă  386 euros bruts seuil de pauvretĂ©. MĂȘme le droit de grĂšve est menacĂ©. PrĂ©caritĂ© et insĂ©curitĂ© du travail LIRE LA SUITE Situationdes infections en GrĂšce - forum GrĂšce - Besoin d'infos sur GrĂšce ? Posez vos questions et parcourez les 3 200 000 messages actuellement en ligne. PrĂ©ambule le Parti communiste de GrĂšce de 1918 Ă  1956 1Le Parti socialiste ouvrier grec, créé en novembre 1918, fut transformĂ©, en novembre 1924, en Parti communiste de GrĂšce KKE. De 1931 Ă  1956, Ă  la suite de l’intervention de l’Internationale communiste Komintern, le Parti grec participa Ă  des luttes cruciales pour le pays il devint l’organisateur principal de la RĂ©sistance grecque en fondant, en 1941, l’EAM Front national de libĂ©ration et, en 1942, l’ELAS ArmĂ©e populaire de libĂ©ration nationale. AprĂšs l’armistice et les accords de Varkiza janvier‑fĂ©vrier 1945, les communistes grecs s’opposĂšrent aux forces gouvernementales dans la guerre civile 1946‑1949. En 1949, aprĂšs la dĂ©faite de l’ArmĂ©e dĂ©mocratique l’AD fut l’armĂ©e des partisans grecs dans cette guerre, le Parti et ses militants durent s’exiler en URSS et dans les dĂ©mocraties populaires. De 1956 Ă  1968, Ă  la suite des ingĂ©rences multiformes de l’Union soviĂ©tique dans la vie intĂ©rieure du KKE, les communistes grecs firent face Ă  plusieurs crises internes jusqu’à ce qu’en 1968, le Parti communiste de GrĂšce se scinde en deux partis dits assez vite, parti de l’intĂ©rieur » et parti de l’extĂ©rieur » ; les disputes et les diffĂ©rends dans la direction du Parti grec Ă©clatĂšrent dans la Roumanie de Ceaußescu, siĂšge du CC ComitĂ© central du KKE jusqu’en 1968, en dĂ©stabilisant complĂštement les anciens camarades dans une conjoncture historique marquĂ©e par la crise de la dictature en GrĂšce avril 1967 – juillet 1974. 2DĂšs l’arrivĂ©e de Nikos Zachariadis au poste de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du KKE en 1931, des efforts furent entrepris pour inculquer des rĂšgles soviĂ©tiques dans la politique du Parti, efforts qui se poursuivirent jusque dans les annĂ©es 1950. La tendance Ă  l’universalisation de ces principes relevait d’un engagement idĂ©ologique. Dans les annĂ©es 1950, la bolchevisation du KKE ne se limitait pas simplement Ă  l’approbation de la suprĂ©matie du Parti communiste de l’Union soviĂ©tique PCUS. Ce n’était pas seulement le lĂ©ninisme ou les principes bolcheviks qui devaient mobiliser la conscience des communistes grecs. L’universalisme bolchevik prĂŽnĂ© par le KKE exaltait les liens indissolubles entre le peuple de la GrĂšce et le grand peuple russe » et encore la profonde gratitude exprimĂ©e par le peuple grec envers le grand peuple russe ». Le KKE reconnaissait l’URSS comme le phare » qui amĂšnerait, plus ou moins vite, l’humanitĂ© au socialisme, puis au communisme. 3À partir de 1956, la politique soviĂ©tique fut directement liĂ©e Ă  l’arrivĂ©e de Nikita Khrouchtchev au pouvoir. Citons François Fejtö 1 François Fejtö avec la collaboration d’Ewa Kulesza‑Mietkowski, 1992, la fin des dĂ©mocraties popu ... Les diffĂ©rences culturelles entre les PC des dĂ©mocraties populaires Ă©clatĂšrent au grand jour pendant la pĂ©riode de dĂ©stalinisation, Ă  la suite de la tentative de Khrouchtchev de rĂ©former les mĂ©thodes d’action et les relations entre les Partis frĂšres ». En reconnaissant, dans sa dĂ©claration de Belgrade de mai 1955 et celle de Moscou du 31 octobre 1956, la pluralitĂ© des voies vers le socialisme », le numĂ©ro un soviĂ©tique ouvrait la porte Ă  deux manifestations opposĂ©es des tendances autonomistes refoulĂ©es [
]1. 4En 1956, les formes que prit la dĂ©zachariadisation », autrement dit le limogeage de Zachariadis par la direction soviĂ©tique, ouvrirent la voie Ă  une bataille fratricide dans les rangs des communistes grecs. Cela dans la mesure oĂč elles visaient Ă  annihiler tant la combativitĂ© que l’intĂ©gritĂ© morale et politique de l’ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Zachariadis Ă©tait constamment appelĂ© par ses camarades le petit Staline », celui qui aurait conduit les communistes grecs Ă  la victoire. Cette politique soviĂ©tique touchait donc au symbolique, Ă  ce qui constituait, et, croyons‑nous, constitue encore, le trĂ©fonds de la rĂ©sistance psychique et, en dernier ressort, politique. Et ceci, parce que la fin ignominieuse d’un symbole signifie bien plus qu’une dĂ©faite la dĂ©capitation de l’icĂŽne » Zachariadis fut perçue par lui et, bien Ă©videmment par ses disciples, comme l’amorce d’un long processus d’asservissement, d’assujettissement et de soumission de soi. C’était comme une excommunication totale tissĂ©e par l’ordre soviĂ©tique » et destinĂ©e Ă  faire disparaĂźtre non seulement leurs luttes, mais surtout leur dignitĂ© communiste », leur code axiologique et moral. Ce fut le dĂ©but d’une lutte acharnĂ©e entre le PCUS et la vieille garde » du KKE. 2 Sur ce sujet, voir Nicolas Werth, 2001, Histoire de l’Union soviĂ©tique de l’Empire russe Ă  l’Uni ... 5Les troubles du PCUS eurent une rĂ©sonance directe dans le Bureau politique du KKE, qui dĂ©pendait plus que jamais des SoviĂ©tiques. Citons un exemple caractĂ©ristique comme on le sait, en juin 1957, le PrĂ©sidium du Soviet suprĂȘme, Ă  l’initiative de Georgui Malenkov, Viatcheslav Molotov, MikhaĂŻl Pervoukhine, AndreĂŻ Sabourov, Lazare Kaganovitch, Kliment Vorochilov et NikolaĂŻ Boulganine, rĂ©clama la dĂ©mission de Nikita Khrouchtchev. Mais le ComitĂ© central, rĂ©uni grĂące au soutien inconditionnel du marĂ©chal Guergui Joukov, se transforma en arbitre du conflit qui divisait le BP Bureau politique. Ainsi le CC remporta‑t‑il une victoire significative sur l’ancienne garde stalinienne en ratifiant en mĂȘme temps les acquis du XXe CongrĂšs2. Face Ă  ces Ă©vĂ©nements, le BP du KKE adopta la rĂ©solution suivante RĂ©solution du Bureau politique du CC du KKE, Le groupe antiparti » de Kaganovitch, Malenkov et Molotov attachĂ© Ă  des conceptions pĂ©rimĂ©es et erronĂ©es, tout en se livrant Ă  une activitĂ© fractionnelle antiparti, est digne de la sanction la plus sĂ©vĂšre. Et cela, parce qu’il a violĂ© le plus haut principe lĂ©niniste de l’unitĂ© du Parti et a contrecarrĂ© les projets de son dĂ©veloppement [
]. 6 juillet 1957 3 Archives d’histoire sociale contemporaine ASKI, KKE, K. 384, Ί=20/34/50. Document en grec [c’est ... Le BP du CC du KKE3. 4 Nicolas Werth, 2001, Histoire de l’Union soviĂ©tique, op. cit., p. 441. 6Cette rĂ©solution n’était en rĂ©alitĂ© qu’une copie mot Ă  mot de la dĂ©cision du CC du PCUS qui, aprĂšs avoir annulĂ© le vote du PrĂ©sidium, dĂ©nonça et condamna les activitĂ©s fractionnelles du groupe antiparti4 ». Cette façon de rĂ©agir devint progressivement la norme de conduite principale du BP. En effet, pendant la pĂ©riode 1956‑1962, la seule stratĂ©gie approuvĂ©e par le KKE fut celle qui avait reçu le consentement explicite du Kremlin. Les cadres supĂ©rieurs du KKE, dont l’autoritĂ© s’étendait thĂ©oriquement Ă  tous les domaines relatifs Ă  la GrĂšce, voyaient leur fonction dĂ©coupĂ©e en plusieurs parties et leur influence rĂ©duite par une sĂ©rie de dĂ©cisions des instances de Moscou. Leur rĂŽle principal consistait plutĂŽt en une fonction administrative qu’en un travail politique rĂ©el. Il en rĂ©sultait parfois un rassemblement hĂ©tĂ©roclite des forces du KKE sans aucune homogĂ©nĂ©itĂ© politique entre elles l’essentiel restait que l’action des communistes grecs fĂ»t toujours compatible avec les orientations principales de la politique extĂ©rieure du Kremlin. Ceux qui n’obĂ©issaient pas Ă  cette rĂšgle Ă©taient exclus du Parti. Les cadres qui se disputaient le pouvoir au sein de la direction du KKE y Ă©taient perpĂ©tuellement encouragĂ©s par les divers groupes antagoniques du PCUS. Ainsi, tout comme dans certaines dĂ©mocraties populaires, les clivages historiques du PCUS se rĂ©percutaient directement dans les rangs du KKE. C’est ici que nous pouvons dĂ©tecter le fond du problĂšme la crise de la direction du KKE apparut de maniĂšre manifeste au lendemain de l’éclatement des conflits, plus ou moins dissimulĂ©s, au sein du PCUS. DĂšs lors, le KKE Ă©tait divisĂ© en plusieurs factions antagoniques qui se rĂ©fĂ©raient sans cesse Ă  la suprĂ©matie naturelle » de l’URSS. La critique de Ceaușescu des Ă©meutes de Tachkent 1955 Ă  la scission du KKE 1968 7AprĂšs la dĂ©faite de l’AD au cours de la guerre civile grecque, les communistes furent divisĂ©s en deux groupes principaux la population civile fut rĂ©partie entre les dĂ©mocraties populaires, les divisions militaires de l’AD furent transfĂ©rĂ©es en URSS, Ă  Tachkent. Les Ă©meutes qui eurent lieu Ă  Tachkent en 1956 eurent des consĂ©quences dramatiques Ă  la suite d’une sĂ©rie d’actes de vengeance entre les ex‑partisans de l’AD, plusieurs condamnations, des peines de rĂ©clusion furent prononcĂ©es. Certains membres de la CollectivitĂ© de Tachkent goĂ»tĂšrent donc Ă  la prison. 5 Sur ce sujet, voir Nikos Papadatos, 2014, l’histoire de la scission du Parti communiste de GrĂšce ... 8Le rejet du projet de programme du KKE par les SoviĂ©tiques en 1954 marqua le commencement d’un long processus qui se termina par l’éviction de Nikos Zachariadis en fĂ©vrier 1956. Le clivage politique et les Ă©tapes de la transition entre l’ancienne forme du communisme et son avatar rĂ©formiste ont marquĂ© l’histoire du PCUS puis, aprĂšs les Ă©meutes des communistes grecs Ă  Tachkent5, celle du KKE. Cette politique soviĂ©tique se reflĂ©ta dans la politique du KKE et dĂ©stabilisa ses appareils organisationnels Ă  Tachkent. Panos Dimitriou, un des protagonistes principaux de ces Ă©vĂ©nements parle ouvertement de l’ingĂ©rence du PCUS Ă  Tachkent 6 Journal Eleftherotypia, 3 avril 1980. Les disciples antistaliniens de l’équipe de Khrouchtchev voyaient d’un bon Ɠil ces points de vue [la lutte contre Zachariadis et son passĂ©] et favorisaient notre lutte. C’est‑à‑dire nous Ă©tions dans le mĂȘme camp et ils nous ont entourĂ©s de leur bienveillance [
]6. 9Ce tĂ©moignage fut confirmĂ© par une autre source quelques annĂ©es plus tard, Nicolae Ceaußescu, Ă  l’occasion d’une entrevue qui s’est dĂ©roulĂ©e le 3 avril 1968, entre le ComitĂ© central du Parti communiste roumain PCR et les reprĂ©sentants du CC du KKE, en particulier avec Kostas Koliyannis et Leonidas Striggos, membres du CC du KKE, confirma complĂštement l’hypothĂšse de l’ingĂ©rence de l’URSS et des partis frĂšres » dans les affaires intĂ©rieures du KKE 7 Arhivele NaĆŁionale Istorice Centrale Fonds al PCR – SecĆŁia relaĆŁii ext., dos. 47/1 ... [
]. Je vous ai dit tout Ă  l’heure [
], dit Ceaußescu, qu’un jour il faudra dire pourquoi on s’est ingĂ©rĂ© dans les affaires intĂ©rieures de votre Parti en 1956, parce que je suis sĂ»r que lorsque le Parti communiste arrivera au pouvoir en GrĂšce, il nous blĂąmera pour cela, et il arrivera Ă  la conclusion qu’on a mal rĂ©agi, comme, Ă  l’heure actuelle, on le dit, nous‑mĂȘmes dans le passĂ©, notre Parti a mal rĂ©agi [face Ă  cette question] [
]7. 10Comment expliquer ce revirement de la politique roumaine face Ă  une question, plus ou moins internationale, orchestrĂ©e par le grand frĂšre soviĂ©tique » ? Dans les annĂ©es 1960, la politique roumaine face Ă  l’URSS bouleversa les calculs politiques des Occidentaux. Nicolae Ceaußescu fut perçu en Occident comme un leader soucieux d’indĂ©pendance et prĂȘt Ă  rompre ses relations politiques avec l’URSS. Le rapprochement spectaculaire de la Roumanie avec la Chine inquiĂ©tait les SoviĂ©tiques. Au dĂ©but de l’annĂ©e 1967, le conflit sino‑soviĂ©tique franchit un nouveau palier dans la tension aprĂšs le dĂ©clenchement de la rĂ©volution culturelle » en Chine, les SoviĂ©tiques ne pouvaient plus investir politiquement dans une ConfĂ©rence Ă©ventuelle qui aurait pu contribuer Ă  l’unitĂ© du camp socialiste. En janvier 1967, le Drapeau rouge, organe officiel du Parti communiste chinois, accusa les rĂ©visionnistes modernes » de Moscou d’avoir donnĂ© leur appui Ă  la clique antiparti » en s’ingĂ©rant dans les affaires intĂ©rieures de la RĂ©publique populaire de Chine. Le 9 janvier 1967, dans ses ThĂšses sur le cinquantiĂšme anniversaire de la prise du pouvoir », le CC du PCUS Ă©valua les Ă©vĂ©nements en Chine en qualifiant la rĂ©volution culturelle » de tentative visant Ă  substituer au marxisme‑lĂ©ninisme authentique une phrasĂ©ologie et des dogmes pseudo‑rĂ©volutionnaires ». Au mois de fĂ©vrier, plusieurs manifestations eurent lieu Ă  PĂ©kin et Ă  Moscou. Les manifestants se rĂ©unirent devant l’ambassade de l’URSS Ă  PĂ©kin et devant l’ambassade de Chine populaire Ă  Moscou. Le danger d’un conflit interne au monde communiste, entre les deux gĂ©ants du camp socialiste, Ă©tait une possibilitĂ© qui menaçait la stabilitĂ© du systĂšme communiste ». Face Ă  ce conflit, la position adoptĂ©e par Bucarest fut considĂ©rĂ©e par Moscou comme une initiative contraire aux intĂ©rĂȘts soviĂ©tiques. Voyons les faits de plus prĂšs en fĂ©vrier 1967, Ceaußescu donna Ă  la dĂ©lĂ©gation du KKE des informations importantes sur l’étendue du conflit sino‑soviĂ©tique 8 Fonds al PCR – SecĆŁia relaĆŁii ext., dos. 9/1967, ff. 31, 32. [
]. Les jours oĂč il y a eu des manifestations devant l’ambassade soviĂ©tique Ă  PĂ©kin et l’ambassade chinoise Ă  Moscou, nous Ă©tions inquiets [
] face Ă  la possibilitĂ© d’une rupture des relations diplomatiques entre la Chine et l’Union soviĂ©tique. Nous avons dĂ©cidĂ© d’envoyer aux camarades chinois et aux camarades soviĂ©tiques un message faisant preuve de notre inquiĂ©tude tout en exprimant notre position [demander aux deux Partis] de ne pas procĂ©der Ă  des actions qui aboutiraient Ă  une situation [de non‑retour]. Nous avons soulevĂ© la question de la prise de mesures assurant la mise en place des procĂ©dures rĂ©guliĂšres de la diplomatie officielle. Je vous prie de garder ces informations [pour vous‑mĂȘmes], car il s’agit d’une question strictement interne qui ne sera en aucun cas divulguĂ©e. Mais je vous ai donnĂ© ces informations afin de vous tenir au courant du rĂ©sultat de cette initiative. Notre ambassadeur a Ă©tĂ© reçu par les camarades chinois, par le ministre des Affaires Ă©trangĂšres ChĂ©n YĂŹ. Nous avons envoyĂ© un message Ă  Zhou Enlai et Ă  Mao Zedong ainsi qu’à l’Union soviĂ©tique, aux camarades Brejnev et Kossyguine. ChĂ©n YĂŹ a naturellement dit qu’il faut blĂąmer les camarades soviĂ©tiques et que le message sera transfĂ©rĂ© Ă  Mao Zedong et Ă  Zhou Enlai [
]. Notre ambassadeur a Ă©tĂ© aussi reçu par les camarades soviĂ©tiques, par Andropov il a dit qu’il transfĂ©rera notre message aux camarades Brejnev et Kossyguine et que la responsabilitĂ© repose sur le cĂŽtĂ© chinois. Il a dit Ă  la dĂ©lĂ©gation roumaine son avis personnel en insistant sur ceci le fait que le message fut envoyĂ© tant aux Chinois qu’aux SoviĂ©tiques, sans condamner les Chinois, met en Ă©vidence que, pour les Roumains, les SoviĂ©tiques sont sur le mĂȘme pied d’égalitĂ© que les Chinois. Selon lui, la responsabilitĂ© repose sur le cĂŽtĂ© chinois [
] et, vu sous cet angle, le message n’a pas Ă©tĂ© bien accueilli par le PCUS. Certes, notre ambassadeur a contestĂ© cette apprĂ©ciation. Cela s’est produit le 8 fĂ©vrier au cours des manifestations [
]8 11Ceaußescu s’efforça de mettre en cause la rhĂ©torique officielle dĂ©fendue par Moscou. Cette dĂ©nonciation » du style » historique de la direction du PCUS mit en Ă©vidence la politique de Bucarest qui revendiquait de facto son autonomie relative Ă  l’égard de Moscou. Elle prit la forme d’une stricte neutralitĂ© vis‑à‑vis des problĂšmes internes du camp socialiste. De maniĂšre significative, cette critique pouvait, sous certaines conditions, bouleverser de fond en comble le principe de dĂ©pendance absolue du KKE Ă  l’égard du PCUS. L’argumentation suivante de Ceaußescu ne laissait pas indiffĂ©rents certains membres du BP du KKE tels que Dimitrios Partsalidis dit souvent Mitsos, et citĂ© comme M. Partsalidis et Panos Dimitriou Ă©galement membres du secrĂ©tariat du ComitĂ© central du Parti grec, qui avaient dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  avoir des doutes en ce qui concerne la politique internationale soviĂ©tique Voyons les dires intĂ©ressants du leader roumain 9 Ibid., f. 36. [
]. Que montrent d’aprĂšs Marx la pratique du mouvement communiste international et celle du mouvement ouvrier ? Les problĂšmes sont affichĂ©s publiquement et des points de vue sont Ă©changĂ©s. Ainsi, une ligne spĂ©cifique et un concept idĂ©ologique Ă©taient créés, sans conduire Ă  la fusillade de ceux qui exprimaient d’autres points de vue, mĂȘme si leurs critiques Ă©taient des critiques acerbes. Il est vrai que Marx n’était pas le prĂ©sident d’un gouvernement, je dis cela comme une plaisanterie, mais je suis convaincu que mĂȘme s’il avait Ă©tĂ© prĂ©sident du gouvernement, il n’aurait pas agi de la mĂȘme façon. À titre d’exemple Ă  l’époque de LĂ©nine, pendant la pĂ©riode oĂč le PCUS luttait en vue de prendre le pouvoir, les dĂ©bats Ă©taient longs jusqu’à l’adoption dĂ©finitive des thĂšses par le PCUS. Ainsi a‑t‑il abouti Ă  la cristallisation d’une conception [politique] correcte. C’est pourquoi nous pensons qu’un dĂ©bat est requis, mais dans le contexte d’une analyse spĂ©cifique des problĂšmes. Nous ne pouvons accepter ni rĂ©futer une opinion en fonction de notre propre opinion, considĂ©rant celui qui n’est pas d’accord avec nous comme quelqu’un qui s’oppose Ă  nous. Parce que cela nous amĂšne prĂ©cisĂ©ment Ă  ce que faisait l’Église, aussi bien orthodoxe que catholique au lieu d’analyser scientifiquement [les faits] nous arrivons Ă  la confirmation d’un dogme auquel tous doivent croire, et celui qui n’y croit pas est considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique. Est‑ce possible de dire que le vrai marxisme‑lĂ©ninisme est constituĂ© par ce que [
] [dit un seul Parti] ? Je n’ai vu ça ni chez Marx, ni chez Engels, ni chez LĂ©nine [
]9. 12La politique de non‑ingĂ©rence de la Roumanie dans les affaires intĂ©rieures des autres partis frĂšres » Ă©tait due, selon l’argumentation officielle du PCR, Ă  une réévaluation de l’histoire soviĂ©tique. La question de la sincĂ©ritĂ© certes discutable de ces thĂšses eut un Ă©cho considĂ©rable dans la direction du KKE. Elle laissait entendre par lĂ  que les courants socialistes centrifuges qui ne mettaient pas en pĂ©ril la politique extĂ©rieure de la Roumanie pouvaient ĂȘtre dĂ©sormais tolĂ©rĂ©s par Bucarest. Pour les communistes grecs, les dires du leader roumain revĂȘtirent un sens Ă©vident 10 Ibid., ff. 33, 34. [
]. Vous connaissez, dit Ceaußescu, l’histoire du PCUS, les luttes [internes] qui datent de l’époque de LĂ©nine et la façon dont elles ont Ă©tĂ© rĂ©solues vous vous rappelez les problĂšmes avec Trotski et Boukharine. LĂ©nine a rĂ©solu ces problĂšmes dans un esprit qui visait Ă  maintenir le contexte du renforcement et de l’unitĂ© [du Parti]. En 1917, vous vous rappelez que Zinoviev et Kamenev furent accusĂ©s publiquement parce qu’ils avaient trahi la rĂ©volution, mais ils sont restĂ©s au pouvoir. Ainsi, LĂ©nine a rĂ©solu pratiquement et publiquement ce problĂšme. Par la suite, tout n’a pas Ă©tĂ© rĂ©solu ainsi vous vous rappelez les procĂšs qui ont eu lieu [en URSS] et les rĂ©vĂ©lations du PCUS en 1956 Ă  ce sujet ? [Les Chinois] comment devaient‑ils rĂ©agir ? Commencer Ă  condamner l’Union soviĂ©tique ou procĂ©der Ă  ce que nous avons fait Ă  l’époque, dĂ©fendre l’Union soviĂ©tique ? En 1937, 1938 et 1939, quand ces procĂšs eurent lieu, nous avons dĂ©fendu l’Union soviĂ©tique, au moment oĂč les choses ne se sont pas rĂ©solues de maniĂšre dĂ©mocratique [mais] de maniĂšre contraire aux rĂšgles du Parti. Pourquoi dis‑je tout ça ? Parce que nous sommes inquiets face aux faits qui se dĂ©roulent en Chine. Nous devrions comprendre que la solution n’est pas de commencer Ă  blĂąmer la Chine en aggravant les choses. Et si nous pouvons aider Ă  trouver une solution, cela signifie ne pas s’ingĂ©rer [
] dans les affaires intĂ©rieures des autres Partis [
]10. 13Ces thĂšses roumaines envenimĂšrent davantage les luttes internes des communistes grecs qui voyaient apparaĂźtre les premiĂšres fissures » tangibles dans le camp du socialisme rĂ©el ». Plus concrĂštement, l’annĂ©e 1967 marqua un tournant trĂšs important dans les relations des membres du KKE en dehors du fait que les dirigeants du Parti se disputaient le pouvoir de maniĂšre de plus en plus ouverte, la dictature militaire avril 1967 – juillet 1974 força plusieurs militants Ă  s’installer dans les pays de l’Europe occidentale. La dĂ©gradation progressive de l’image de l’URSS dans le monde, Ă  la suite du conflit sino‑soviĂ©tique, entraĂźna un flot de contestations contre toute tentative d’extĂ©riorisation de la stratĂ©gie soviĂ©tique dans les Partis communistes occidentaux. L’évĂ©nement qui servit de catalyseur Ă  ce tournant fut le thĂ©orĂšme de l’eurocommunisme. Cette rĂ©alitĂ© faisait suite Ă  une rĂ©orientation complĂšte de la politique de certains Partis communistes occidentaux, Ă  l’instar du PCI, succĂ©dant Ă  la politique du monolithisme » qui avait plongĂ© ces Partis dans un Ă©tat de dĂ©pendance idĂ©ologique presque complet. La dictature militaire en GrĂšce aboutit Ă  l’expatriation des militants de la Gauche qui, d’une maniĂšre ou d’une autre, allĂšrent dans les pays occidentaux, en France, en Angleterre, et surtout en Allemagne de l’Ouest, afin d’éviter l’emprisonnement et de lutter pour leurs idĂ©es. L’installation des rĂ©fugiĂ©s politiques grecs dans ces pays facilita leur rapprochement avec les divers courants de l’eurocommunisme. Mais quelle est la relation entre la scission du KKE en 1968 et l’eurocommunisme ? Quel Ă©tait le rĂŽle de Bucarest et son attitude face Ă  la crise du KKE ? 14Le contexte historique Ă©tait polarisĂ© par le conflit sino‑soviĂ©tique et la nouvelle orientation de la politique extĂ©rieure soviĂ©tique qui abandonnait le principe de la coexistence pacifique dans les lieux gĂ©ostratĂ©giques pĂ©riphĂ©riques du globe oĂč la compĂ©tition entre les deux superpuissances États‑Unis/URSS devenait plus vive que jamais. Dans ce contexte, la scission du KKE en 1968 faisait allusion aux vieux axiomes soviĂ©tiques dĂ©fendus par Khrouchtchev pluralisme des voies amenant au socialisme, coexistence pacifique, etc.. À cela, il faut ajouter le maintien de bonnes relations » entre l’Union soviĂ©tique et la GrĂšce des colonels qui, selon le Kremlin, ne signifiait aucune rĂ©conciliation idĂ©ologique avec le rĂ©gime ». 11 Pour de plus amples informations sur ces questions, voir Nikos Papadatos, 2016, les communistes gr ... 15Kostas Koliyannis devint Premier secrĂ©taire du KKE aprĂšs l’éviction de Zachariadis. Dimitrios Partsalidis, l’un des anciens membres du Parti accusĂ© de fractionnisme » Ă  partir de 1956, fut Ă  nouveau membre du Bureau politique et du SecrĂ©tariat du KKE et l’un des interlocuteurs privilĂ©giĂ©s du PCUS aprĂšs la destitution de Zachariadis et l’arrivĂ©e de Khrouchtchev au pouvoir en Union soviĂ©tique. Ces deux personnages se disputaient le pouvoir au sein du Parti. Les racines de leur conflit Ă©taient dues Ă  l’histoire rĂ©cente du KKE. AprĂšs la fin de la guerre civile, en 1951, un nouveau parti, la Gauche dĂ©mocratique unifiĂ©e EDA, avait vu le jour en GrĂšce. Entre‑temps, le gouvernement d’AthĂšnes avait dĂ©crĂ©tĂ© l’abolition juridique, c’est‑à‑dire l’interdiction, du Parti communiste dĂšs 1947. En apparence, de 1964 Ă  1968, la querelle entre Koliyannis et Partsalidis concernait les formes de rĂ©organisation des forces communistes en GrĂšce, Koliyannis voulait que les communistes luttent en faveur de la lĂ©galisation de facto du KKE tandis que Partsalidis favorisait plutĂŽt l’alliance avec l’EDA, Ă  laquelle participaient aussi des forces plus centristes » Ă  tendance socialiste. NĂ©anmoins, au fond, ce duel reflĂ©tait les diffĂ©rentes stratĂ©gies soviĂ©tiques par rapport Ă  la GrĂšce et la dĂ©pendance absolue des communistes grecs Ă  l’égard du Kremlin11. 16Les opinions de Partsalidis et de Dimitriou – approuvĂ©es par Zisis Zografos, membre de la direction du KKE –, en matiĂšre d’organisation du KKE, avaient Ă©tĂ© explicitement dĂ©noncĂ©es par la direction soviĂ©tique au cours du 12e PlĂ©num qui se tint Ă  Budapest du 5 au 15 fĂ©vrier 1968. La lettre des SoviĂ©tiques stipulait Chers camarades, Nous avons soigneusement Ă©tudiĂ© les lettres du camarade Partsalidis envoyĂ©es le 10 novembre 1967 et le 18 janvier 1968, au CC du PCUS. ConsidĂ©rant que les problĂšmes soulevĂ©s par le camarade Partsalidis sont une affaire intĂ©rieure qui concerne exclusivement votre Parti, le CC du PCUS ne voit pas l’intĂ©rĂȘt d’analyser sa position particuliĂšre en matiĂšre de questions d’organisation, face auxquelles le ComitĂ© central du KKE s’est dĂ©jĂ  exprimĂ© en adoptant une dĂ©cision collective. Pour la mĂȘme raison, nous ne pensons pas qu’il soit appropriĂ© d’accueillir au CC du PCUS le camarade Partsalidis en vue de procĂ©der Ă  une discussion qui porterait sur ces affaires. Comme vous le savez bien, lors des successives rĂ©unions d’amitiĂ© entre les reprĂ©sentants de nos Partis, qui ont toujours eu lieu dans une atmosphĂšre de comprĂ©hension mutuelle et sincĂšre [...], le CC du PCUS s’est fermement exprimĂ© en faveur de la politique et de la tactique adoptĂ©es par le CC du KKE [...]. 12 KKE, 2008, Η 12η ÎŸÎ»ÎżÎŒÎ­Î»Î”Îčα η ΚΕ ÎżÏ… ΚΚΕ, 5‑15 ΊλΔÎČÎŹÏÎ· 1968, πραÎșÎčÎșÎŹ [Le 12e PlĂ©num du KKE, du 5 ... GuidĂ©s par les relations de sincĂ©ritĂ© et de confiance Ă©tablies entre nos deux Partis, nous avons Ă©changĂ©, Ă  la demande des camarades grecs, des points de vue et des avis sur des questions qui furent abordĂ©es par le 8e et le 10e PlĂ©num du CC du KKE. D’aprĂšs nous, la vie a confirmĂ© la justesse de la ligne politique adoptĂ©e par le CC, lors du 8e et du 10e PlĂ©num du KKE. Cela semble particuliĂšrement clair maintenant, Ă  la lumiĂšre des rĂ©cents Ă©vĂ©nements tragiques en GrĂšce, provoquĂ©s par la mise en place d’une dictature militaro‑fasciste dans le pays [...]12. 17Face Ă  cette intervention, la troĂŻka », Partsalidis, Dimitriou et Zografos, prit l’initiative de dĂ©fendre le passĂ© rĂ©cent du Parti de 1956 Ă  1968 en proclamant, dans une lettre radiodiffusĂ©e, son attachement aux principes du XXe CongrĂšs du PCUS et en accusant le putsch » du 12e PlĂ©num de restaliniser » le Parti en souplesse. Voici le contenu de cette lettre 13 Tasos Vournas, 1983, Η ÎŽÎčÎŹÏ€Î±Î· ÎżÏ… ΚΚΕ [La scission du KKE], Î‘ÎžÎźÎœÎ± ολίΎη, p. 81. [
]. Ainsi, 12 ans aprĂšs le 6e PlĂ©num du ComitĂ© central de 1956, le camarade Koliyannis et son groupe, reprĂ©sentant le conservatisme et la stagnation dogmatique, tentent‑ils d’achever le parcours d’éloignement de l’esprit du 6e PlĂ©num et le retour au rĂ©gime politique anormal du passĂ© qui a engendrĂ© tant de maux au KKE et au mouvement populaire de notre pays13. 18PersĂ©cutĂ©s par le KKE, qui avait dĂ©jĂ  acquis l’aide multiforme de Moscou, les dissidents » n’avaient plus qu’une solution le recours Ă  l’aide du Parti roumain. Les autoritĂ©s roumaines leur octroyĂšrent une aide camouflĂ©e » qui, Ă  ce stade de la bataille interne, fut inapprĂ©ciable. Le dialogue suivant est significatif Ă  cet Ă©gard [
]. Le camarade Zografos — Si Koliyannis n’avait pas une aide de l’extĂ©rieur, il n’existerait pas aujourd’hui. C’est la vĂ©ritĂ© [
]. Le camarade Nicolae Ceaußescu — Que voulez‑vous que fasse la Roumanie ? Et je sais une chose vous ne devriez pas adopter une ligne [politique] reconnaissant l’existence d’un nouveau ComitĂ© central. Ce n’est pas bon. Le camarade Zografos — Nous l’avons clairement indiquĂ© dans notre lettre. Nous voudrions avoir la capacitĂ© d’aller dans d’autres pays. Le camarade Nicolae Ceaußescu — Que pouvons‑nous faire ? Le camarade Zografos — Des passeports. Cela aurait une signification. Le camarade Nicolae Ceaußescu 14 Fonds al PCR – SecĆŁia relaĆŁii ext., dos. 48/1968, f. 7. Conversation stĂ©nographiĂ©e e ... — Je vous ai dit que des passeports vous seront dĂ©livrĂ©s14. 19La crĂ©ation d’un nouveau Parti Ă©tait‑elle directement due Ă  l’aide roumaine ? Il ne semble pas. L’idĂ©e d’un nouveau Parti indĂ©pendant avait Ă©tĂ© Ă©noncĂ©e depuis longtemps par certains membres de la CollectivitĂ© de Tachkent. Comment pouvons‑nous expliquer ces Ă©vĂ©nements ? Ainsi que l’avait Ă©crit dans son journal, en mars 1968, l’un des plus ardents partisans de ce mouvement contestataire, Mpeikos Georgoulas, le correspondant du journal d’Avgi Ă  Moscou 15 Journal inĂ©dit de Mpeikos Georgoulas, 31 mars 1968, manuscrit. [
]. Les trois camarades [M. Partsalidis, Z. Zografos et P. Dimitriou] portent une grande responsabilitĂ© de la pĂ©riode qui a succĂ©dĂ© au 6e PlĂ©num de 1956, et qui a conduit mathĂ©matiquement Ă  une recrudescence de la situation. Ils ont tolĂ©rĂ©, ils n’ont pas vu, ils ont contribuĂ© [Ă  ce qui s’est passĂ©]. Ils ont rĂ©agi lorsque ce groupe [K. Koliyannis et le BP du KKE] a foulĂ© aux pieds leur bonne foi, quand ils leur ont mis le couteau sous la gorge. Telle est l’amĂšre vĂ©ritĂ© pour tous les trois. Quand le couteau du manque de dĂ©mocratie, des abus et de la violation de nos principes coupait la gorge des autres, cela ne faisait, bien entendu, aucun mal. Ils restaient calmes. Certes, cela ne doit pas nous conduire au nihilisme. Il faut en tirer la leçon nĂ©cessaire. [Il faut] dire au Parti les personnes qui dirigent le Parti doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas avoir seulement des droits, mais qu’ils assument, par nous tous, de lourdes responsabilitĂ©s. On doit, avant tout, Ă©lever le sens de la responsabilitĂ© des gens qui dirigent le Parti. On souffre de son absence. ParallĂšlement, tous les membres du KKE, nous devrons faire sentir nos responsabilitĂ©s arrĂȘter de jouer le rĂŽle d’imbĂ©ciles » [
] et parler avec franchise et courage. Chaque membre du Parti, en levant la main pour approuver ou repousser une dĂ©cision, une action, etc., doit penser Ă  sa responsabilitĂ© vis‑à‑vis du peuple grec. Si tel n’est pas le cas, il vaut mieux que ce membre renvoie sa carte du Parti, sinon on peut penser qu’il la garde pour en tirer profit [
]15. 20Ce tĂ©moignage inĂ©dit est suffisamment parlant la dĂ©pendance Ă©tait diachroniquement le facteur de cohĂ©sion de la direction du KKE. En rĂ©alitĂ©, 1968 n’a pas Ă©tĂ© le moment d’une vĂ©ritable rĂ©volution culturelle », ou d’une insurrection hĂ©roĂŻque contre le soviĂ©tisme », mais le moment oĂč le couteau » du limogeage politique a Ă©tĂ© mis sous la gorge » des trois protagonistes principaux qui revendiquĂšrent, Ă  la derniĂšre minute, leur propre Ă©mancipation, ou leur propre sauvetage politique. Les communistes grecs, leur scission et les Roumains 21En 1968, les communistes grecs ne considĂ©raient plus l’URSS comme le pilier central de la rĂ©volution mondiale. En effet, le dĂ©sarroi de 1956 avait laissĂ© son poison sĂ©cessionniste et les membres de la diaspora du KKE Ă©taient restĂ©s relativement impassibles face aux Ă©meutes tragiques de Tachkent. Leur survie personnelle et la protection de leur famille Ă©taient leur prĂ©occupation premiĂšre. La crise fut manifestement l’effet d’une crise plus gĂ©nĂ©rale celle de l’aliĂ©nation du socialisme rĂ©el ». En d’autres termes, la crise du mouvement communiste mondial fut aussi reflĂ©tĂ©e par la scission du KKE. Tout dĂ©bat idĂ©ologique ultĂ©rieur liĂ©, d’une part, Ă  la dispute des marxistes‑lĂ©ninistes » contre les opportunistes », thĂšse dĂ©fendue par le KKE, et de l’autre, Ă  la lutte des forces rĂ©novatrices » contre les dogmatiques » prosoviĂ©tiques, axiome soutenu par le Parti communiste de l’intĂ©rieur », ne fut qu’une rĂ©miniscence idĂ©ologique produite par deux thĂ©ories constructivistes dĂ©rivĂ©es plutĂŽt du mythe post‑sĂ©cessionniste du KKE, oĂč chacun des porteurs principaux semblait Ă©prouver le besoin de se justifier, que de la rĂ©alitĂ© objective. 22L’eurocommunisme, censĂ© ĂȘtre Ă  l’origine de la scission, a influencĂ© la base – et non la direction qui prit l’initiative de la scission – du Parti communiste de l’intĂ©rieur tardivement, a posteriori. En dehors du fait que Partsalidis, Dimitriou et Zografos n’étaient que des hommes politiques de terrain sans aucun lien organique avec la thĂ©orie », deux sources mettent en lumiĂšre les traces des liens du PC de l’intĂ©rieur avec l’eurocommunisme. La premiĂšre est ici une lettre que, le 21 aoĂ»t 1968, Partsalidis envoya au ComitĂ© central du PCR Au ComitĂ© central du Parti communiste roumain Chers camarades, 16 ASKI, Archives du KKE, K. 382, 20/32/127, f. 1. À propos de la situation extrĂȘmement critique créée aprĂšs l’entrĂ©e des forces armĂ©es de cinq pays socialistes dans la RĂ©publique socialiste de TchĂ©coslovaquie, nous avons besoin de vous contacter pour vous exposer la position que nous adoptons Ă  l’égard de ces Ă©vĂ©nements tragiques et de demander votre opinion sur certaines questions qui nous prĂ©occupent directement [
]16. 23Comme on le sait, en 1968, Nicolae Ceaußescu avait tenu tĂȘte aux SoviĂ©tiques en s’opposant Ă  l’invasion de TchĂ©coslovaquie et, chose encore plus grave, en refusant d’intervenir Ă  Prague. Cette politique audacieuse avait certainement rĂ©ussi Ă  rĂ©unir autour de sa stratĂ©gie hĂ©rĂ©tique » un large consensus qui dĂ©passait l’horizon de ses ambitions nationales. Dans ces circonstances historiques, les communistes grecs proroumains, nommĂ©s de l’intĂ©rieur », suivirent son projet aprĂšs avoir manifestĂ© leur dĂ©saccord avec Moscou. En effet, le 5 septembre 1968, le Bureau de l’intĂ©rieur » s’aligna sur les thĂšses roumaines et dĂ©nonça l’invasion soviĂ©tique. C’est le moment oĂč les liens politiques entre les dissidents » et les SoviĂ©tiques se coupĂšrent dĂ©finitivement. De surcroĂźt, l’aide octroyĂ©e par Bucarest aux communistes de l’intĂ©rieur » Ă©tait significative, comme en tĂ©moigne la lettre suivante de Nikos Kentros, membre du CC du PC de l’intĂ©rieur Note Au DĂ©partement des relations internationales du Parti communiste roumain Camarade Ghizela, Chers camarades, GrĂące Ă  votre aide inapprĂ©ciable, nous avons achetĂ© jusqu’à prĂ©sent par le biais de Virement » [transfert, avec subside de la Roumanie] une sĂ©rie d’anciens objets populaires par des magasins correspondants. Ces objets nous ont donnĂ© la possibilitĂ© d’ouvrir un magasin spĂ©cial en Belgique. En exploitant ces objets, nous avons eu l’occasion d’obtenir une source de revenus pour les besoins du Bureau de l’intĂ©rieur en GrĂšce. Cette fois‑ci, nous vous prions de nous aider Ă  acheter certains vieux meubles par le biais de Virement » et Ă  les envoyer par votre organisation du commerce extĂ©rieur Libri ». Le besoin d’achat de ces meubles est aussi expliquĂ© par le fait que les vieux articles d’art ne sont pas vendus par consignation du fait qu’ils ne sont pas contrĂŽlĂ©s par le MusĂ©e. 2. X. 1971 Salutations fraternelles Pour le CC du PC de l’intĂ©rieur 17 ASKI, Archives du KKE, K. 382, 20/32/183, f. 1 [soulignĂ© par nous]. N. Kentros17. 24Il s’ensuit que les Roumains veillĂšrent Ă  la survie Ă©conomique de leurs protĂ©gĂ©s grecs par les voies les plus invraisemblables. ParallĂšlement, Ceaußescu visait Ă  rĂ©former l’économie de son pays en jouant l’honnĂȘte courtier » entre l’Est et l’Ouest. Moscou n’était pas forcĂ©ment contre cette tendance centrifuge. Dans la mesure oĂč les SoviĂ©tiques refusaient de concĂ©der Ă  la Roumanie un statut important, Ă  part entiĂšre, au sein du pacte de Varsovie, l’Union soviĂ©tique n’avait rien Ă  craindre du cĂŽtĂ© roumain. Comme l’a soulignĂ© François Fejtö 18 François Fejtö, 1992, la fin des dĂ©mocraties populaires, op. cit., p. 93‑94 [soulignĂ© par nous]. Dans les annĂ©es 70, la relative insubordination de la Roumanie favorisait autant l’image du camp socialiste et de l’URSS que la libĂ©ralisation » pratiquĂ©e parallĂšlement par les autoritĂ©s polonaises ou hongroises. Les liens entretenus par le rĂ©gime de Ceaußescu avec bon nombre de pays d’obĂ©dience marxiste‑lĂ©niniste et d’organisation de libĂ©ration nationale dans le tiers‑monde facilitaient le dĂ©veloppement de leurs contacts avec l’URSS lĂ  oĂč une responsabilitĂ© directe de Moscou aurait pu ĂȘtre mise en cause. Last but not least, le dĂ©veloppement des Ă©changes commerciaux avec les pays occidentaux a permis le transit par la Roumanie d’équipements et de technologies autrement inaccessibles Ă  l’Union soviĂ©tique18. 25La crĂ©ation du KKE de l’intĂ©rieur n’était pas l’acte qui conduirait Ă  un mouvement de contestation populaire avec comme objectif la chute du rĂ©gime d’AthĂšnes ; la survie du KKE dans les dĂ©mocraties populaires et l’URSS, sous la mainmise contraignante des SoviĂ©tiques, ne renvoyait pas non plus Ă  une lutte de fait contre la junte militaire des colonels. Au contraire, le PCR contrĂŽlait la lutte antidictatoriale des communistes de l’intĂ©rieur, et, par ce biais, les SoviĂ©tiques avaient toujours un droit de regard sur les activitĂ©s antidictatoriales tant du KKE que du KKE de l’intĂ©rieur ; il s’agit d’un contrĂŽle par procuration ». 26En second lieu, l’eurocommunisme » du KKE de l’intĂ©rieur dĂ©coula plutĂŽt des circonstances politiques des annĂ©es 1970 que de la volontĂ© des communistes de l’intĂ©rieur de se dĂ©barrasser des rouilles du dogme » soviĂ©tique ; ce fut une perspective Ă  atteindre plus qu’un projet thĂ©orique rĂ©solu. Comme l’a Ă©crit Zisis Zografos, le 26 janvier 1971, au ComitĂ© central du PC de l’intĂ©rieur 19 ASKI, Archives du KKE, K. 382, 20/32/169. Le 22 janvier 1971, j’ai rencontrĂ© Ă  l’aĂ©roport de Rome le camarade Segre, le jeune responsable du dĂ©partement des relations internationales du CC du Parti communiste italien il attendait une dĂ©lĂ©gation Ă©trangĂšre d’un parti frĂšre. On se connaissait bien avant la scission [
]. Il a Ă©galement posĂ© des questions sur la situation actuelle dans le KKE. Il m’a dit qu’ils voulaient avoir un contact plus effectif avec nous. Pour rĂ©pondre spĂ©cifiquement Ă  la question de la meilleure prĂ©paration d’une manifestation plus gĂ©nĂ©rale au printemps concernant la mobilisation de forces plus larges, en vue de lutter contre le rĂ©gime actuel en GrĂšce. Il m’a proposĂ© de lui rendre visite Ă  son bureau quand je vais revenir Ă  Rome19. 27Dans ces conditions, le PC de l’intĂ©rieur, entiĂšrement prisonnier entre les objectifs mondiaux soviĂ©tiques et les intĂ©rĂȘts pĂ©riphĂ©riques roumains, cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  trouver des appuis politiques. L’appropriation, aprĂšs coup, de l’eurocommunisme de la part des communistes grecs de l’intĂ©rieur » fut le rĂ©sultat de la contingence historico‑politique des annĂ©es 1970, et non le point de dĂ©part d’une lutte libĂ©ratrice contre la soumission soviĂ©tique ». Conclusion 28La transmission de la tradition historique, exprimĂ©e en l’occurrence par la narration historiographique des deux Partis grecs, Ă©tablie aprĂšs la scission du KKE, entrava la transmission de la connaissance historique. Les uns disaient que les rĂ©novateurs s’opposĂšrent aux dogmatiques » tandis que les autres insistaient sur la cause juste du marxisme‑lĂ©ninisme » qui, de bon droit, luttait contre l’opportunisme ». Nous pouvons dire que les deux interprĂ©tations sont, du point de vue historique, fausses. Cela ne signifie pas que, du point de vue idĂ©ologique, ces deux explications » ne puissent avoir des effets concrets tant que les collectivitĂ©s existent, les idĂ©ologies se rĂ©percutent dans le temps et dans l’espace, mais, et sans vouloir insinuer que l’histoire soit une science entiĂšrement exempte de toute rĂ©fĂ©rence Ă  une conception du monde, ces deux perceptions, historiquement parlant, sont fondamentalement erronĂ©es. 29En 1949, les communistes grecs ont dĂ» faire face Ă  une dĂ©faite stratĂ©gique dont les sĂ©quelles allaient dĂ©composer leur unitĂ© ainsi que leurs perspectives rĂ©volutionnaires, au moins Ă  brĂšve Ă©chĂ©ance. Ensuite, le XXe CongrĂšs du PCUS 1956 a imposĂ© au sein du KKE la dĂ©zachariadisation » du Parti. La premiĂšre consĂ©quence en fut la dĂ©sintĂ©gration de la base du Parti qui, en dĂ©pit des thĂ©ories confuses liĂ©es Ă  la nature dĂ©mocratique des Partis de type nouveau », avait Ă©tĂ© largement influencĂ©e par les luttes et les symboles du passĂ©. L’éradication soviĂ©tisĂ©e de ces symboles, les dĂ©crets prosoviĂ©tiques, transformant les icĂŽnes rĂ©volutionnaires du passĂ© en figures contre‑rĂ©volutionnaires » et antisoviĂ©tiques », créÚrent les conditions qui permirent l’émergence d’une sĂ©rie de luttes et d’escarmouches politico‑idĂ©ologiques, et scindĂšrent en plusieurs factions antagoniques les collectivitĂ©s des rĂ©fugiĂ©s politiques comme les militants qui se trouvaient dans les prisons de GrĂšce. 30D’un autre cĂŽtĂ©, cette pĂ©riode posa les jalons d’un humanisme diffus. En 1968, sous la pression du changement progressif de la politique extĂ©rieure de l’URSS et des problĂšmes du camp socialiste, ce courant humaniste se scinda en deux le courant apologĂ©tique s’aligna sur la politique du PCUS ; le courant centrifuge chercha Ă  se cramponner Ă  la politique de Bucarest pour subsister politiquement et Ă©conomiquement. Dans les deux cas, leur dĂ©pendance Ă©tait absolue. L’axe moscovite et l’axe roumain n’étaient que la preuve de la dĂ©faite dĂ©finitive des communistes grecs dans cette conjoncture historique prĂ©cise, polarisĂ©e par la guerre froide. En d’autres termes, les problĂšmes du camp socialiste et ceux de l’URSS eurent leur Ă©cho au sein du KKE. Aussi, la scission du KKE contenait‑elle en germes les graves potentialitĂ©s de la dissolution de l’URSS, qui s’avĂ©ra incapable – sauf lorsqu’elle parvint Ă  contrebalancer les effets d’une crise par le recours Ă  la force armĂ©e, comme ce fut le cas de l’invasion d’aoĂ»t 1968 Ă  Prague –, d’exercer politiquement un pouvoir de dissuasion susceptible d’empĂȘcher la scission du KKE. Commentils organisent les passages illĂ©gaux Ă  la frontiĂšre grĂ©co-turque. Quatre ONG Ă©trangĂšres, qui, par le biais de groupes fermĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux, fournissent des instructions et des “contacts” aux migrants en Turquie, afin de franchir la frontiĂšre grecque d’Evros, sont entrĂ©es dans le “microscope” des services spĂ©ciaux de l’Etat grec. La semaine de 35h a Ă©tĂ© un grand sujet Ă  dĂ©bat de ces Ă©lections prĂ©sidentielles, devrait-on travailler plus ou moins ? En effet, en France, depuis 2002, la durĂ©e lĂ©gale du temps de travail pour un salariĂ© Ă  temps plein dans une entreprise est fixĂ©e Ă  35 heures par semaines au lieu de 39 heures prĂ©cĂ©demment. Mais qu’en est-il des autres pays EuropĂ©ens ? Quels sont leurs modĂšles de travail et surtout, sont-ils plus ou moins productifs ? La SuĂšde, connue pour ĂȘtre parmi l’une des nations les plus respectueuses de l’équilibre vie professionnelle / vie privĂ©e a testĂ© en 2014 la mise en Ɠuvre de la journĂ©e de 6 heures. Ainsi, dans la municipalitĂ© de Göteborg, deuxiĂšme ville du pays, certains employĂ©s municipaux ont vu leur temps de travail rĂ©duit Ă  30h par semaine. Le secteur privĂ© n’est pas en reste puisque l’usine d’assemblage Toyota de Göteborg a adoptĂ© ce modĂšle pour ses mĂ©caniciens et employĂ©s de bureau, il y a 15 ans dĂ©jĂ , sans jamais revenir sur le principe. Toutefois, le modĂšle s’est rĂ©vĂ©lĂ© difficilement viable pour le secteur public qui a mis un terme Ă  l’expĂ©rimentation. NĂ©anmoins, sans s’aventurer dans des rĂ©ductions aussi drastiques du temps de travail, il reste primordial de se pencher sur la situation dans le reste du Vieux Continent. Analysons donc le temps de travail en Europe par rapport Ă  la productivitĂ© et Ă  la performance des collaborateurs. Qui travaille le plus en Europe ? En 2015, d’aprĂšs une Ă©tude de l’institut Coe-Rexecode avec des calculs rĂ©alisĂ©s Ă  partir des donnĂ©es d’Eurostat, le pays EuropĂ©en oĂč les salariĂ©s travaillent le plus est la Roumanie avec 2080 heures travaillĂ©s par an en moyenne par les salariĂ©s Ă  temps plein, suivi de prĂšs par la GrĂšce avec 2010 heures. Malheureusement, d’aprĂšs cette mĂȘme Ă©tude, le pays qui se classe en dernier est la France avec seulement 1646 heures travaillĂ©es, soit 434 heures de moins que la Roumanie. Cependant, il ne faut pas oublier que les lĂ©gislations concernant la durĂ©e du travail divergent selon les pays, ce qui peut expliquer cet Ă©cart. Par exemple, en Italie, la durĂ©e lĂ©gale du travail est de 40 heures par semaine, avec une durĂ©e maximale heures supplĂ©mentaires comprises de 48 heures hebdomadaires. Au Royaume-Uni, la durĂ©e maximale de travail par semaine ne peut dĂ©passer 48 heures selon la loi. En Allemagne, la loi stipule que dans le cas de la semaine Ă  6 jours ouvrables du lundi au samedi, la durĂ©e hebdomadaire de travail peut varier de 48h Ă  60h, soit 13 ou 25 heures de plus que la France. Cependant, lorsque l’on compare les pays EuropĂ©ens sur la durĂ©e du travail d’un travailleur non-salariĂ©, la France se place en 4e position derriĂšre la Belgique, l’Autriche et la GrĂšce, toujours d’aprĂšs cette mĂȘme Ă©tude. Mais alors, le fait de travailler moins nous rend-il pour autant moins productif ? Pour le savoir, comparons maintenant la productivitĂ© des pays d’Europe. Toujours selon une Ă©tude d’Eurostat, en 2015, parmi les pays ayant enregistrĂ© une forte croissance de plus de 2% de leur PIB rĂ©el, on retrouve en tĂȘte l’Irlande, avec une croissance de 7,8%, le Luxembourg 4,8% la SuĂšde 4,1% ou la Roumanie 3,8%. Ensuite, au dessus des 2% on retrouve notamment l’Espagne 3,2%, le Royaume-Uni 2,3% et les Pays-Bas 2%. La France, quant Ă  elle se trouve parmi les pays ayant eu une croissance modĂ©rĂ©e 1,2%, derriĂšre l’Allemagne 1,7%, le Portugal 1,5% et la Belgique 1,4%, alors que l’Italie dont le temps de travail hebdomadaire est supĂ©rieur Ă  celui en France a connu une croissance faible 0,8%. La GrĂšce est le seul pays ayant connu une rĂ©cession avec un PIB rĂ©el en recul de 0,2% par rapport Ă  2014, alors qu’il s’agissait du deuxiĂšme pays EuropĂ©en oĂč les salariĂ©s travaillaient le plus par an. Cependant pour accroĂźtre notre productivitĂ© faut-il travailler plus ou travailler mieux ? C’est l’une des questions que l’on pourrait se poser car en effet, le bien ĂȘtre au travail est un facteur souvent laissĂ© pour compte alors qu’il est indispensable pour une meilleure productivitĂ©. Mais dans quels pays d’Europe les salariĂ©s sont-ils les plus heureux au travail
 ? Autre question particuliĂšrement d’actualitĂ©, la productivitĂ© au bureau et Ă  la maison serait-elle identique ? En effet, une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Polycom en 2017 soutient que les Français apprĂ©cient particuliĂšrement le travail Ă  domicile 68 % des personnes sondĂ©es ont indiquĂ© que leur domicile ou leur bureau personnel constituait leur lieu de travail prĂ©fĂ©rĂ©. À l’heure oĂč 16,7 % des salariĂ©s français tĂ©lĂ©travaillent au moins 1 jour par semaine, il devient nĂ©cessaire de se pencher sur le sujet. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’une loi facilitant le recours au tĂ©lĂ©travail a Ă©tĂ© votĂ©e en 2017. Si le sujet vous intĂ©resse, vous pouvez Ă©galement voir pourquoi les français seraient les champions d’Europe du tĂ©lĂ©travail en cliquant sur ce lien. Horaires lĂ©gers les secrets de la rĂ©ussite danoise Les pays scandinaves sont souvent citĂ©s en exemple dans le domaine des conditions de travail. Parmi eux, le Danemark se distingue sur plusieurs critĂšres. Tout d’abord, les danois, champions de la flexisĂ©curitĂ©, base son modĂšle de travail sur les principes d’égalitĂ© et de bonheur au travail. De plus, au niveau du temps de travail, les travailleurs danois sont gagnants. Ces derniers ne travaillent en effet que 1540 heures par an en moyenne soit environ 30h par semaine selon une enquĂȘte de l’OCDE. Ainsi, ces horaires raisonnables, accompagnĂ©s par une forte autonomie laissĂ©e aux collaborateurs, permettent aux danois d’ĂȘtre Ă©panouis quand ils se rendent Ă  leurs bureaux ! Vous pouvez consulter notre article sur le sujet en cliquant ici si vous dĂ©sirez plus d’informations. Une initiative innovante en SuĂšde La SuĂšde, connue pour ĂȘtre parmi l’une des nations les plus respectueuses de l’équilibre vie professionnelle / vie privĂ©e, a testĂ© en 2014 la mise en Ɠuvre de la journĂ©e de 6 heures. Ainsi, dans la municipalitĂ© de Göteborg, deuxiĂšme ville du pays, certains employĂ©s municipaux ont vu leur temps de travail rĂ©duit Ă  30h par semaine. Le secteur privĂ© n’est pas en reste puisque l’usine d’assemblage Toyota de Göteborg a adoptĂ© ce modĂšle pour ses mĂ©caniciens et employĂ©s de bureau, il y a 15 ans dĂ©jĂ , sans jamais revenir sur le principe. Toutefois, le modĂšle s’est rĂ©vĂ©lĂ© difficilement viable pour le secteur public qui a mis un terme Ă  l’expĂ©rimentation. Mais toujours sur le mĂȘme modĂšle, on a vu rĂ©cemment que certains syndicats d’usines allemandes dans le domaine de la sidĂ©rurgie avaient rĂ©ussi Ă  obtenir une semaine de travail hebdomadaire de 28 heures pour les collaborateurs concernĂ©s. On ne peut s’attendre qu’à d’autres initiatives similaires dans les prochaines annĂ©es ! Vous ĂȘtes toujours en veille sur les nouvelles maniĂšres de travailler et vous aimeriez en savoir plus sur les pratiques RH des entreprises de votre secteur ? Change the Work lance ses confĂ©rences de benchmark de pratiques Ă  destination des Ă©quipes RH d’entreprises, What’s up Work. C’est par ici pour en savoir plus ! LAllemagne, la GrĂšce, la Pologne, et dans les prochaines heures la Roumanie et l’Autriche : nos partenaires viennent en aide Ă  la France face aux incendies. Merci Ă  Skip to content Mis Ă  jour le 7 septembre 2021 Le Luxembourg est le pays le plus productif. Avec une productivitĂ© horaire de 82,94 $, le pays de 614 000 habitants est loin devant tous ses autres concurrents. Et il prouve qu’une productivitĂ© Ă©levĂ©e n’est pas obligatoirement synonyme de temps de travail Ă©levĂ©. L’Irlande et la Suisse sont 2Ăšme et de ces trois pays a vu sa productivitĂ© augmenter – avec un record pour l'Irlande + 7%. Une bonne nouvelle sachant que leurs habitants ont aussi moins travaillĂ© en 2020, particuliĂšrement au Luxembourg. Ce temps de travail amoindri est sĂ»rement dĂ» Ă  la pandĂ©mie mondiale de coronavirus qui, vous le verrez plus loin, a impactĂ© le temps de travail de plus d’un trois pays dĂ©montrent donc qu’il est possible de travailler moins mais sĂ»rement mieux. Pourquoi le Luxembourg est-il rĂ©guliĂšrement sacrĂ© pays le plus productif au monde ?Les industries implantĂ©es dans un pays ont un impact sur sa productivitĂ© horaire. C’est ce qu’a indiquĂ© le Conseil national de la productivitĂ©, créé en 2018 pour pĂ©renniser la productivitĂ© du Luxembourg. Les secteurs dans lequel le petit pays francophone est spĂ©cialisĂ©, tels que les secteurs scientifiques et les services administratifs, affichent une productivitĂ© plus Ă©levĂ©e que d’autres secteurs bien moins pays les moins productifs au monde en 2020Ce n’est pas une surprise le Mexique est le pays le moins productif au monde, tout comme il l'Ă©tait dĂ©jĂ  en 2019. Pourtant, les rĂ©sultats de cette annĂ©e sont encore plus alarmants. Car mĂȘme si les Mexicains ont travaillĂ© presque autant que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, leur PIB a chutĂ© de 7 %, tout comme leur productivitĂ© horaire. Pourquoi ? L'Ă©conomie du Mexique, comme celle de beaucoup d’autres pays de ce classement, dĂ©pend Ă©normĂ©ment du tourisme, qui reprĂ©sente 5,8 % des emplois et 8,5 % du PIB. Et il s’agit bien sĂ»r de la premiĂšre industrie affectĂ©e par les restrictions dues au une note plus positive, le Chili se dĂ©marque. Bien que le pays aux 18 millions d’habitants fasse toujours partie de ce classement, son taux de productivitĂ© au travail s’est amĂ©liorĂ© et ce, malgrĂ© la crise mondiale. Ainsi, en 2020, les Chiliens ont produit 4,5 % plus de richesse que l'annĂ©e est pourtant important de noter que mĂȘme si la GrĂšce et la Pologne figurent en bas du classement, ces pays sont tout de mĂȘme deux fois plus productifs que le Mexique. À noter que la GrĂšce ne figurait pas dans ce classement des pays les moins productifs en 2019. Son arrivĂ©e dans ce top des bonnets d'Ăąne est sĂ»rement dĂ» au recul du tourisme, industrie essentielle Ă  son productivitĂ© en FranceLa France est-elle plutĂŽt Ă  la traĂźne ou en pleine forme en termes de productivitĂ© ? Et l'annĂ©e 2020, comme l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, fut riche en rebondissement ! Le coronavirus, la crise Ă©conomique, les confinements Ă  rĂ©pĂ©tition et le chĂŽmage partiel massif ont-ils eu un impact sur la productivitĂ© horaire en France ?Et bien, non. C’est la bonne nouvelle de cette Ă©tude la productivitĂ© horaire n'a pas subi de baisse majeure en 2020. Notre PIB et le nombre d’heures travaillĂ©es ne montrent qu'un trĂšs lĂ©ger recul. Ce recul est probablement dĂ» au nombre de confinements et de pĂ©riodes de chĂŽmage partiel que de nombreux travailleurs ont dĂ» subir. Les chiffres parlent d’eux mĂȘme En 2019En 2020DiffĂ©rencePIB49 435,20 $46 226,95 $-6,48 %Heures travaillĂ©es1 5051 402-6,84 %ProductivitĂ© $32,97 $+0,39 % Ces rĂ©sultats sont Ă  comparer avec ceux de nos voisins europĂ©ens Les Français ont travaillĂ© 5 % de plus que les Allemands en 2020. Pourtant, les Allemands produisent prĂšs de 14 % plus de Italiens travaillent 10% de moins que pays aux chiffres les plus similaires est le Royaume-Uni. Nous ne travaillons et nous ne gagnons que 2 % de plus que nos voisins les Français travaillent presque autant que les Luxembourgeois. En revanche, leur productivitĂ© au travail et la richesse qu’ils produisent sont supĂ©rieures de 60 %.▶ Curieux d’en apprendre plus sur la situation Ă©conomique de la France et de ses voisins ? Alors dĂ©couvrez notre Ă©tude sur l'Ă©pargne internationale pour savoir si la France est bon ou mauvais Ă©lĂšve en matiĂšre d'Ă©conomie !La productivitĂ© en EuropeEt la productivitĂ© au travail en Europe, on en parle ? DĂ©couvrez le taux de productivitĂ© horaire des pays europĂ©ens ci-dessous Le Luxembourg survole le classement avec un taux de productivitĂ© horaire presque deux fois plus Ă©levĂ© que celui de la NorvĂšge, Ă  la troisiĂšme place du classement. Les pays de l’Est dominent la deuxiĂšme moitiĂ© du classement, avec des taux de productivitĂ© au travail extrĂȘmement bas. Pourquoi les pays d’Europe de l’Est sont-ils parmi les moins productifs au monde ?La productivitĂ© au travail des pays de l’Europe de l’Est est bien meilleure que celle d'autres pays tels que l’Allemagne, mais seulement dans un secteur le secteur de l’Est est le champion de l’industrie automobile mais n’a pas dĂ©veloppĂ© ses autres secteurs, d'oĂč sa productivitĂ© horaire en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, l’Europe fait-elle mieux que l'annĂ©e derniĂšre ? Le coronavirus a-t-il eu un impact sur la productivitĂ© europĂ©enne ? Le tableau ci-dessous prĂ©sente la diffĂ©rence entre la productivitĂ© au travail des 10 pays europĂ©ens les plus productifs en 2019 avec celle de 2020 PaysDiffĂ©rence entre la productivitĂ© de 2019 et celle de 20201Luxembourg+ 2,98 %2Irlande+ 7,67 %3Danemark+ 3,50 %4Pays-Bas+ 1,72 %5Allemagne- 0,32 %6Autriche+ 0,06 %7SuĂšde- 0,32 %8BelgiqueDonnĂ©es non disponibles9Finlande+ 0,13 %10France+ 0,38 %La pandĂ©mie a-t-elle eu un impact sur la productivitĂ© horaire europĂ©enne ? La rĂ©ponse est non, du moins pas pour les pays les plus productifs d’Europe qui, pour certains, ont mĂȘme vu leur productivitĂ© au travail seul pays europĂ©en Ă  avoir vu sa productivitĂ© au travail baisser drastiquement est l’Espagne. Avec une baisse de la richesse créée s'Ă©levant Ă  presque 3%, le pays a Ă©tĂ© lourdement impactĂ© par la chute de frĂ©quentation des classement du temps de travail par paysLes pays oĂč l'on travaille le moinsCertains pays se distinguent en travaillant moins que tous les autres. Et parmi eux, de nombreux pays europĂ©ens, dont la France ! DĂ©couvrez ci-dessous les pays au temps de travail annuel le plus bas Comme toutes les annĂ©es, ce top 10 des pays au temps de travail annuel le plus bas prouve que l’on peut travailler moins et mieux pour produire plus. En effet, les pays travaillant le moins sont souvent les pays les plus riches exception faite des Etats-Unis.Le temps de travail n’a donc pas toujours d’incidence sur la quantitĂ© de richesse produite. Il prouve aussi que le clichĂ© des Français travaillant moins que leurs voisins n’est pas ou plus une pays ont des points communs Tous situĂ©s en Europe, ils sont riches et dĂ©veloppĂ©s. CoĂŻncidence ? Et bien non, ils partagent un certain nombre de normes et de lois encadrant strictement le temps de travail. Ces pays partagent une culture prĂŽnant un Ă©quilibre entre travail et vie les pays de ce classement ont un autre point commun une baisse du temps de travail en 2020, souvent due Ă  la baisse de la consommation des mĂ©nages, aux restrictions sanitaires et au recul de l’industrie pays oĂč l'on travaille le plusLa France, patrie des 35 heures, ne fait pas partie de ce classement. Mais d'autres pays europĂ©ens s'y trouvent, tels que la Pologne, la Grece ou encore l'Irlande. Le graphique ci-dessous vous montre l'Ă©volution du temps de travail par habitant et par pays, de 2000 Ă  2020 La Russie ne figure plus dans le classement 2020, n’ayant pas partagĂ© les chiffres du temps de travail annuel de ses habitants avec l’ Mexique, le Costa Rica et la CorĂ©e sont une fois de plus les pays oĂč l'on travaille le plus. Pourtant, il faut souligner que les 10 pays au temps de travail le plus Ă©levĂ© l'ont vu fondre comme neige au soleil en recul le plus important est attribuĂ© Ă  la GrĂšce, dont les habitants ont travaillĂ© 11 % moins longtemps par rapport Ă  2019. Le secteur touristique employait 10 % de la main-d'Ɠuvre totale de ce pays des Balkans avant la pandĂ©mie. Ainsi, qui dit restrictions de voyage et baisse du tourisme dit aussi baisse du temps de travail !Le classement des pays par richesseLes pays les plus productifs sont parfois aussi les plus...riches. Et oui, l’un ne va pas sans l’autre. DĂ©couvrez tout de suite le classement des pays les plus riches en 2020 PaysPIB en 2020 en dollars1Luxembourg118 359,502Singapour98 525,953Irlande93 612,174Qatar89 948,615Suisse71 352,356Brunei65 661,697Etats-Unis63 543,588NorvĂšge63 197,989Danemark60 398,4510Hong Kong59 237,67Le Luxembourg survole le classement. Et oui, ĂȘtre champion de la productivitĂ© n'Ă©tait pas suffisant pour notre voisin europĂ©en qui bat tous les nombreux pays asiatiques, dont Brunei et Singapour, font leur apparition dans ce classement des pays au PIB le plus Ă©levĂ©. À titre de comparaison, les PIB du Luxembourg et de Singapour sont plus de deux fois supĂ©rieur Ă  celui de la France, qui s'Ă©lĂšve Ă  46 226, 95 $.La productivitĂ© par pays toutes les donnĂ©es de l’étudeVoici les dĂ©tails de notre classement de la productivitĂ© horaire par pays pour l’annĂ©e 2020 RangPaysHeures travaillĂ©esPIB annuel par habitant en dollarsRichesse créée par heure en dollars1Luxembourg1 427118 359,5082,942Irlande1 74693 612,1753,613Suisse1 49571 352,3547,724NorvĂšge1 36963 197,9846,165Danemark1 34660 398,4544,876Pays-Bas1 39959 228,8342,337Allemagne1 33253 694,3540,318Autriche1 40055 097,4639,359Islande1 43555 216,0338,4710SuĂšde1 42454 563,1238,3111Etats-Unis1 76763 543,5835,9612Belgique1 48151 968,1935,0813Finlande1 53151 089,7933,3714France1 40246 226,9532,9715Royaume-Uni1 36744 916,2332,8516Australie1 68352 518,3231,2017Canada1 64448 072,5829,2418Italie1 55941 839,9926,8319SlovĂ©nie1 51539 593,3126,1320Nouvelle-ZĂ©lande1 73944 251,7925,4421RĂ©publique TchĂšque1 70541 737,4224,4722Espagne1 57738 334,6124,3023Lituanie1 59538 734,7324,2824IsraĂ«l1 78341 854,9323,4725Estonie1 65438 394,9223,2126Portugal1 61334 495,9221,3827Lettonie1 57732 019,2220,3028Slovaquie1 57231 832,3920,2429Hongrie1 66033 084,1019,9330Pologne1 76634 264,7619,4031GrĂšce1 72828 463,7916,4732Chili1 72825 067,6913,7333Costa Rica1 91321 031,8210,9934Mexico2 12418 833,088,86Un certain nombre de pays ne sont pas prĂ©sents dans cette liste. Il s’agit des pays n’ayant pas communiquĂ© leurs chiffres Ă  l'OCDE et Ă  la Banque que la productivitĂ© ?La productivitĂ© est le rapport entre la production et les moyens mis Ă  disposition pour la crĂ©er. La production dĂ©signe ce qui est produit un bien, un service ou de la richesse tandis que les moyens sont les heures de travail ou encore les outils et machines la productivitĂ© par heure et par habitant permet de comparer la richesse produite. Ainsi, plus le rĂ©sultat est Ă©levĂ©, plus le pays est productif. Une heure de travail dans ce pays crĂ©e donc plus de richesse que dans d’autres. Plus le rĂ©sultat est faible, moins le pays est productif. Les richesses produites dans ledit pays sont alors productivitĂ© par pays Notre Ă©tudeNotre but est de vous dĂ©livrer des informations fiables et prĂ©cises. Vous Ă©clairer est notre mĂ©tier. Ainsi, pour vous aider Ă  tout savoir sur la productivitĂ© en France et dans le monde, nous avons conduit une Ă©tude dĂ©taillĂ©e et approfondie. Voici comment nous avons procĂ©dĂ© Nous avons sĂ©lectionnĂ© les informations les plus rĂ©centes 2020 de deux sources fiables, l’OCDE et la Banque nous les avons mis en relation pour comprendre et dĂ©terminer le lien entre les heures travaillĂ©es dans le monde et la richesse produite, soit la productivitĂ© ce qui nous a permis d’élaborer ce classement, en divisant le PIB par habitant par le nombre d’heure travaillĂ©es. La moyenne des heures travaillĂ©es correspond au nombre total d’heures travaillĂ©es en un an dans le pays temps plein, temps partiel et heures supplĂ©mentaires divisĂ© par le nombre d’actifs dans le pays. Seules les donnĂ©es de ces 34 pays ont Ă©tĂ© rendues publiques, ce qui explique que de nombreux autres pays n’apparaissent malheureusement pas dans ce donnĂ©es sont affichĂ©es en dollars. Pourquoi ? Car c'est la devise que l'OCDE et la Banque Mondiale utilisent. Nous l'avons gardĂ©e car le cours des devises change chaque jour, ce qui pourrait fausser les rĂ©sultats de notre Ă©tude. MaĂŻtĂ© a rejoint Expert Market il y a deux ans. C’est maintenant une vraie pro dans l’art d’aider les entreprises Ă  s’équiper ! Quand elle n’écrit pas d’articles sur les CRM ou les meilleurs titres-restaurant, elle dĂ©couvre Londres. Vous la trouverez sĂ»rement au marchĂ© aux fleurs de Columbia Road ou Ă  la table d’un bon restaurant. Maft.
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